Une montréalaise à la tête du Centre culturel francophone de l’Okanagan

Camille Côté-Marc

Camille Côté-Marc

Au 702 de l’avenue Bernard de Kelowna se dresse une petite église dans laquelle plus personne ne se propose d’entendre votre confession. Dieu soit loué, les lieux sont pourtant loin d’être déserts puisqu’ils accueillent les bureaux du Centre culturel francophone de l’Okanagan et ses salariés. Parmi eux, un nouveau visage, celui de Camille Côté-Marcil, la nouvelle directrice. Arrivée de Montréal, la jeune femme de 27 ans a pris ses fonctions à la mi-juillet. Diplômée de HEC et forte d’une expérience de quatre ans dans le domaine de la consultation pour les régimes de retraite, elle entend apporter son énergie pour favoriser le développement de l’institution.

La Source : Comment définiriez-vous votre personnalité en tant que directrice?

Camille Côté-Marci : Je suis une personne très active et une bonne communicante, aussi bien à l’interne qu’à l’externe. J’ai la chance d’être arrivée dans une équipe où tout le monde est sur la même longueur d’onde. Cela facilitera sans doute les initiatives pour intégrer plus de personnes dans l’environnement du centre.

L.S. : Pourquoi avez-vous accepté ce poste de directrice et quelles sont vos premières impressions ?

C. C.-M. : Il s’agissait avant tout d’un défi personnel puisque ce poste réclame du leadership et des qualités en ressources humaines. Cela me plaît beaucoup. Dès mon arrivée, j’ai été surprise de constater à quel point le nombre de bénévoles est important pour participer aux différents projets comme celui de Vision d’avenir, où les personnes plus âgées peuvent transmettre leur expérience et partager leurs anecdotes personnelles aux avec les jeunes générations.

L.S. : Que peut-on faire au Centre Culturel ?

C. C.-M. : Il y a la bibliothèque qui met à disposition plus de 6000 livres. Des cours de français sont régulièrement proposés pour des classes de différents niveaux. Des activités sont également offertes aux familles comme ce fut le cas récemment avec les camps d’été ou encore lors d’une sortie organisée au parc Energyplex de Kelowna.

L.S. : Quel est l’événement incontournable à cocher dans le calendrier ?

C. C.-M. : Je dirais La fête de l’érable qui se tiendra les 9 et 10 mars 2013. Des actions sont prévues pour attirer un public assez jeune grâce à des spectacles de qualité qui mêleront musique et humour.

L.S. : Qu’est-ce-que vous souhaitez entreprendre pour le Centre dans le futur et avec quels moyens ?

C. C.-M. : Il est vrai que nos budgets dépendent avant tout des subventions gouvernementales, même si des partenaires privés ont également réalisé un apport récemment. Il y a deux ans, des coupes budgétaires avaient frappé le financement du Centre, mais la situation semble depuis s’être améliorée. Dans ce cadre, il s’agit pour nous de maintenir nos liens avec nos partenaires actuels comme la ville de Kelnownla, le Central Okanagan Foundation, Patrimoine Canada, les écoles francophones ou encore UBC Okanagan. Mon objectif est également d’attirer plus de personnes dans l’environnement du centre. Je pense par exemple aux anciens élèves des écoles d’immersion française. Les années passant, les francophiles qui avaient l’habitude de parler français en ont depuis souvent perdu l’habitude. Leur permettre de réintégrer de temps en temps un univers en français comme le Centre peut leur être bénéfique.