Parrainer pour mieux vivre et aider les autres

Photo par Marion Arnau

Photo par Marion Arnau

Al’approche du temps des fêtes, l’organisation caritative Plan Canada fait activement la promotion du parrainage d’enfants à l’étranger dans les centres commerciaux de Park Royal à Ouest Vancouver et de Brentwood à Burnaby. L’organisme de bienfaisance souligne qu’au-delà de la contribution financière apportée par le donateur, de forts liens unissent les participants, qui entretiennent une relation épistolaire régulière. Encore plus, ce sont des liens garantis de longévité entre parrains et parrainés. Morceaux choisis de témoignages.

Un apprentissage par le partage

Pour Deborah, 42 ans, parrainer un enfant a d’abord été une idée de cadeau de Noël pour ses deux garçons. Il y a quatre ans, la jeune maman a décidé de remplacer les traditionnels jouets par une surprise d’un tout autre genre : « Cette année-là, j’ai décidé de parrainer un petit laotien du même âge que mes fils », raconte Deborah. « Nous avons fait des recherches en famille pour savoir où se trouvait le Laos sur la carte, quelle était la langue de notre petit Pho… C’était très ludique et amusant ! » Depuis, les deux familles échangent régulièrement des lettres et des photos, chacune évoluant dans une réalité différente, mais bel et bien connectées. « En tant que maman, j’espère que cette amitié encouragera mes fils à devenir des adultes responsables et généreux envers les moins favorisés », lance Deborah.

« Le soutien de mon parrain m’a donné confiance en moi »

De l’autre côté du globe, une autre jeune femme a vu son destin changer par le biais du parrainage. Ann, 24 ans, est enseignante à Nairobi, auKenya. « J’avais cinq ans quand j’ai été parrainée. Ma mère m’élevait seule et ne pouvait pas couvrir mes frais de scolarité », se souvient Ann, qui reconnaît que le parrainage a changé leur vie : une fois sa famille sortie de la précarité matérielle, Ann a pu retourner à l’école. Et les lettres qu’ils s’échangeaient alors ont été un soutien moral supplémentaire dans l’épanouissement de la fillette, qui a pris confiance en elle et Ann s’est découvert une passion pour le chant. « Aujourd’hui j’enseigne la musique, et j’interviens aussi sur des choses aussi essentielles que l’hygiène et les premiers soins auprès des jeunes de ma communauté », affirme-t-elle.

« Ma filleule fait partie de ma famille »

Car même sans jamais se rencontrer, ce lien créé par les échanges épistolaires ferait naître, semble-t-il, de véritables liens affectifs entre parrains et parrainés. Pour Paula, grand-mère de deux petits-enfants, sa filleule sri lankaise fait maintenant partie de sa famille. « J’ai commencé à parrainer Theresa lorsqu’elle avait 6 ans. Nous nous écrivons deux fois par an depuis presque sept ans, et je suis toujours touchée par sa grâce et par la gratitude qu’elle me porte », confie cette élégante habitante de Vancouver Ouest. Paula voit sa filleule apprendre, grandir et évoluer à travers les lettres échangées, lui permettant ainsi de « visualiser » l’impact réel de ses dons. « Plus jeune, Theresa voulait être nonne. Aujourd’hui, elle rêve d’aider les autres enfants en devenant enseignante ! », sourit Paula.

« Parrainer un enfant a changé ma vie »

Si l’aide financière du parrain peut effectivement faire une vraie différence dans la vie d’un enfant, Chloé, étudiante résidante de la rive nord de Vancouver et marraine d’un petit rwandais, est consciente que le chemin est long pour sortir de la pauvreté. « Je sais que mon enfant ne mange pas tous les jours à sa faim et vit encore dans des conditions précaires », tempère la jeune fille. « Mais je sais aussi que grâce à mon soutien, il poursuit sa scolarité dans l’une des meilleures écoles de son pays ». Et si Chloé est consciente que cela pourrait effectivement changer la vie de son enfant, elle ajoute avec passion : « Ce n’est rien en comparaison du changement que cet enfant a apporté dans ma vie. » A tel point que son prochain voyage, ce sera au Rwanda… Le temps encore de s’échanger quelques lettres.

Pour parrainer un enfant avec Plan Canada, rendez-vous dans l’un de ces centres commerciaux du Grand-Vancouver jusqu’à la fin du mois de décembre :
Park Royal Nord (Vancouver ouest)
Brentwood (Burnaby)
et aussi sur le site internet de Plan Canada : plancanada.ca/fr