Formations supérieures pour décideurs : « Beedie » couve hors du nid

Avec ses programmes de formation supérieure destinés aux cadres, aux organisations et aux communautés, la Beedie School of Business se veut à la pointe du perfectionnement de haut potentiels. Les décideurs dont il s’agit essaiment ici, en Colombie-Britannique et ailleurs au Canada, mais aussi hors du nid, notamment en Europe, en Arabie-Saoudite ou en Asie. Des apprentissages interculturels qui portent loin.

Lorsqu’ils approchent l’Université Simon Fraser (SFU) et sa Beedie School of Business, les cadres, dirigeants, gestionnaires ou influents de différents secteurs ont l’assurance d’être couvés. Les programmes de formation supérieure qui leur sont destinés, modulables à souhait, sont souvent offerts dans des écosystèmes privilégiés, propices aux conversations « transformationnelles » et aux échanges de haut vol. Des cimes de Whistler aux sommets de Davos, où se tient chaque année le forum économique mondial, il n’y a peut-être qu’un pas. Et puis, qui ne rêverait pas d’un cours sur les joies de l’entrepreneuriat au milieu des vignes de Kelowna ? Pris sous l’aile d’intervenants et de professionnels rodés à la gestion en contextes interculturels, ils ont l’ambition de peser – dès aujourd’hui – de toutes
leurs idées.

Formations à la carte et « volantes »

Le centre pour le dialogue de SFU.

Le centre pour le dialogue de SFU.

Ces idées, comment les mettre en œuvre le plus rapidement, efficacement et durablement possible ? C’est tout l’objet des formations. Pour outiller cadres et dirigeants « en voie de développement », Beedie joue de souplesse programmatique, proposant à la carte des cours ciblés de courte ou de plus longue durée (menant à un certificat ou à un diplôme), des ateliers interactifs, des dialogues et des échanges sectoriels et plusieurs maîtrises en administration des affaires. Les axes d’étude et de perfectionnement sont variés, souvent transversaux, avec le dénominateur « communauté » : il est certes question d’innovation, d’engagement, de leadership ou de gouvernance, mais on garde les deux pieds sur terre (aussi vaste soit-elle). Et on va sur le terrain.

Forte de ses partenariats institutionnels et de ses connexions à l’échelle globale, Beedie se fait en effet un point d’honneur à faire grimper les échelons en réseau ou en toile : l’objectif est de relier les « créateurs d’impact ». Pour les organisations ou communautés qui en font la demande, les programmes de formation se font même « volants » : ils se déploient localement.

Au sein de l’édifice, des échanges rondement menés.

Au sein de l’édifice, des échanges rondement menés.

La connexion chinoise

Ainsi, depuis 1982 et l’établissement d’un pont avec l’Université Jinan, à Guanghzou, SFU cultive sa fibre chinoise. Les
exemples de collaboration avec des acteurs chinois de poids ne manquent pas. Des experts de la Beedie School of Business se sont rendus il y a quelque temps dans la province de Heilongjiang pour ouvrir leur boîte à outils économique et gestionnelle aux leaders du gouvernement. Plus étonnant peut-être, dans le cadre d’un programme développé conjointement avec 17 universités chinoises, des professeurs de comptabilité ont été initiés à la « pédagogie canadienne » en la matière. Un pont chinois qui fait mentir (si besoin est) la muraille.

Premières Nations en affaires

Plus près de nous, les Premières Nations et la communauté d’affaires britanno-colombienne cherchent également à abaisser les « frontières ». Un échange entre les leaders des nations Tsawwassen, Chehaliset et Coldwater avec Kinder Morgan Canada, Coast Hotels and Resorts et Plutonic Power Corporation a ainsi été organisé à l’initiative de la Beedie School of Business : une prise de contact doublée d’une mise en situation qui a permis de mieux appréhender les réalités des uns et des autres. D’autres échanges du même type pourraient avoir lieu, si la demande est faite.

L’école, qui met de l’avant son engagement de plus de
10 ans dans les communautés autochtones, offre en outre – pour
51 900 $ – une Maîtrise en administration des affaires autochtones et en leadership. La formation de 33 mois, proposée au centre-ville de Vancouver à raison de 12 crédits par semestre, vise à intégrer les savoirs ancestraux aux approches contemporaines de prise de décision et de gestion.

Point d’auditeurs libres, donc, à la Beedie School of Business, mais des décideurs aux multiples cultures et secteurs d’activité qui apprennent à dégager des marges de manœuvre pour leurs idées. On leur souhaite une bonne rentrée !

 

Bonus web :
www.vimeo.com/10705866