Mario Cyr, ancien directeur du CSF, lauréat du prix Edgar-Gallant 2015

Mario Cyr

Mario Cyr, ancien directeur du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique

Il a consacré plus de trente ans de sa vie à l’enseignement avant de prendre sa retraite en juin 2014, Mario Cyr est cette année le lauréat du prix Edgar-Gallant. Le prix lui a été remis lors de l’assemblée générale annuelle du Regroupement national des directions générales de l’éducation (RNDGE) qui s’est tenue le 13 mai à Québec.

Cette distinction récompense les efforts de ceux qui contribuent à l’essor de l’éducation en français en milieu minoritaire. Rappelons que Mario Cyr est celui qui a soutenu trois conseils d’administration, mis en place trois plans stratégiques et déployé des moyens technologiques à l’avant-garde du monde de l’éducation. L’ancien directeur du Conseil scolaire francophone de la Colombie-Britannique a également permis le rapprochement entre le CSF et la communauté francophone de la province, et planté les racines de l’École communautaire citoyenne.

C’est également à lui que l’on doit l’implantation des programmes à la petite enfance qui ont encadré les maternelles à temps plein dans toutes les écoles du conseil scolaire francophone, et ce bien avant que cela ne devienne une pratique courante. Le Conseil scolaire francophone a vu son nombre d’élèves grimper à 5 000 sous son administration.

Le prix Edgar-Gallant a été créé en 2002 en hommage à Edgar Gallant, fonctionnaire fédéral, administrateur et francophone engagé. Ancien président de la Commission de la capitale nationale et de la Commission de la fonction publique du Canada, il a aussi été président de divers colloques et comités devant mener à l’autogestion scolaire dans les provinces de l’Ouest.

Le Regroupement national des directions générales de l’éducation réunit les directions générales des 28 conseils scolaires membres de la Fédération nationale des conseils scolaires francophones (FNCSF). Son mandat est de veiller, entre autres, à la réussite des élèves francophones et de développer l’appartenance de l’élève à sa langue et à sa culture françaises.