Les manchettes de « La Source » en 2016

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Tic tac tic tac…le carillon tintera bientôt ses derniers coups de l’année 2016; l’heure du bilan a sonné. Qu’est qui a marqué l’année en matière de société et de culture en Colombie-Britannique ? Voyons ensemble en rafale les UNEs qui ont retenu l’attention des rédacteurs Edwine Veniat et Guy Rodrigue !

C’est un total de onze articles abordant la société sous toutes ses formes qui se sont retrouvés en page de couverture de La Source cette année. Bien-être, immigration, éducation… La Source a questionné, analysé, résumé, bref… elle a informé.

Comment assure-t-on son bien-être ?

Météo, bouffe, sport tendance et spiritualité pour un bien-être de qualité ?

Bien que la pluie se fasse très présente chez nous – parfois trop –, elle demeure toutefois un soulagement pour certains, comme pour les migrants de l’est du pays habitués au tapis blanc étalé sur plusieurs mois. Vancouver : l’espoir d’un hiver non canadien dévoile le rapport qu’entretient la communauté francophone britanno-colombienne avec la météo.

« Esprit sain dans un corps sain » : l’alimentation et l’exercice vont souvent de pair. Mais qu’est-ce qui caractérise la Colombie-Britannique ? La cuisine fusion à Vancouver : du mélange des cultures à l’assimilation et Les légumineuses poussent ici ? Mangeons-les !, confirment que Vancouver se trouve dans le top 20 des villes où l’on mange le mieux au monde et que la consommation de légumineuses, ces « aliments magiques » aux bienfaits souvent méconnus, est plus importante ici qu’ailleurs au Canada. De son côté, Yoga : plus controversé qu’on le croirait précise qu’à Vancouver, toute une industrie autour du yoga s’est développée ces dernières années. Cependant, cet « exercice tendance » pratiqué ici est-il compatible avec le caractère sacré à l’origine de cette pratique ?

La spiritualité devient aussi un élément primordial pour son propre bien-être. Feng shui :
l’énergie renouvelée ?
démontre que cet art millénaire, qui permettrait de favoriser la bonne circulation de l’énergie en aménageant l’environnement, connaît une nouvelle jeunesse à Vancouver et fait désormais des adeptes bien au-delà des communautés asiatiques, notamment chez les francophones.

Pas si facile d’immigrer

On le sait, Vancouver s’est construite à coup d’immigration. Un rêve pour certains, mais à quel prix ? Tourner sa langue sept fois avant de s’intégrer ? survole les embûches que vivent les immigrants francophones alors que La reconnaissance de diplômes : un parcours du combattant pour les nouveaux arrivants précise les efforts, parfois infructueux, d’immigrants à la quête d’un boulot dans leur domaine. Même 1er mai : pas de muguet pour les travailleurs canadiens et américains rappelle que bien des immigrants habitués à souligner la fête du Travail et des Travailleurs doivent se rendre au boulot le 1er mai; car cette fête ne fait pas partie du calendrier férié canadien !

« Changer le monde » à sa façon !

La Source s’est entretenue au cours de la dernière année avec des gens qui, consciemment ou pas, changent le monde. C’est le cas de Bertrand Dupain, directeur général du CSF qui, dans Une rentrée pleine d’élan au CSF, explique son utilisation de l’éducation pour le faire. Le collectif Strong Girls, Strong World de Vancouver abonde dans le même sens par la tenue de la conférence intitulée YOUth : Deconstructing the World Around You ? dont les détails se trouvent dans Quand la jeunesse prend la parole. Enfin, des parents, dont l’un francophone et l’autre anglophone, changent la vie de leur enfant lorsqu’ils constituent un ménage. Un couple, deux langues, deux cultures : à lire dans Ils s’aiment dans plusieurs langues.

2016 sous l’auspice de la culture

Cette année, pas moins de neuf articles se sont partagé l’affiche pour témoigner de la bouillonnante vie culturelle de Vancouver. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la francophonie sous toutes ses formes a brillé par sa présence sur la scène des arts.

Comment assure-t-on son bien-être ? | Pas si facile d’immigrer. | La littérature dans tous ses états

Comment assure-t-on son bien-être ? | Pas si facile d’immigrer. | La littérature dans
tous ses états

Présence québécoise, mais pas que !

Le festival international de danse a choisi de présenter au mois de février le très audacieux Foutrement de la chorégraphe québécoise Virginie Brunelle. L’intimité brute dévoilée sur scène a fait réfléchir sur la force des sentiments amoureux et le puritanisme dans la société. Dans un registre voisin, l’article Présence des artistes francophones aux festivals de musique cet été en C.-B. passe en revue les horizons variés desquels proviennent ces artistes francophones et restitue les couleurs musicales uniques de ces magiciens du son.

Le petit et le grand écran

Un tiers des Unes a été consacré à l’écran sous ses différents formats. D’abord, nous nous sommes demandé : Les télé-séries québécoises ont-elles un public en C.-B. ? Avec différents programmes, l’accent est mis sur l’engouement pour les téléséries, même ici à Vancouver. La recherche révèle cependant que le point de scission n’est pas tant sur le contenu de ces téléséries que sur leur ancrage purement québécois, si propre à une culture que l’accès en devient difficile pour un public venu d’ailleurs.

Le cinéma se taille ensuite la part du lion avec la présentation de Ghostland, un édifiant documentaire portant un regard aborigène sur le monde moderne.

Finalement, nous avons aussi suivi le festival Reel to Real visant un public de jeunes et offrant une sélection de films francophones dans le programme. En effet, la directrice du festival nous a expliqué que « le français est important, il fait partie des deux langues officielles et il y a de nombreuses écoles d’immersion à Vancouver ».

La littérature dans tous ses états

Deux grands événements littéraires bien différents ont attiré notre attention et les deux ont pour point commun d’avoir une carence en francophones, contrairement aux disciplines artistiques précédemment exposées.

D’un côté, nous avons découvert dans le festival Van Caf (dédié aux genres de la bande dessinée et des comics) un vivier d’artistes tous plus talentueux les uns que les autres. Certains sont francophones, bien que leurs travaux soient réalisés principalement en langue anglaise pour un accès plus facile au grand public.

Parallèlement, la déception a été de mise au mois d’octobre avec la Timide présence francophone au Writers Fest. Parmi près d’une centaine d’écrivains ayant fait le déplacement à Granville Island, seulement une poignée était francophone, et cette édition 2016 a essuyé la disparition du seul événement en français appelé « la joie de lire ».

Finalement, il est important de souligner la belle inclusion des communautés qui s’est encore fait ressentir à Vancouver cette année. Les femmes francophones occupent désormais une place de choix dans le visage artistique et culturel de la C.-B., et la réunion des habitants de nos agglomérations passe par le développement urbain, comme l’explique et le souligne bien la Une d’octobre La dimension culturelle du développement urbain.

En somme, la vie sociétale et culturelle nous a offert de belles, d’agréables, et d’étonnantes découvertes. Souhaitons-nous une continuation sur cette belle lancée pour 2017 ! Joyeuses fêtes et on se revoit… l’an
prochain !