Quand la grande toile aide les gens à se rencontrer et à rendre la ville plus sympa

Originaire du Kenya, je suis venue à Vancouver en tant qu’étudiante étrangère. Le fait de vivre sur le campus et de fréquenter une université loin des pays dans lesquels j’ai grandi m’a ouvert les yeux et m’a permis de rencontrer une multitude de personnes issues de cultures et d’horizons divers. Et, pour couronner le tout, la plupart de ces gens venaient tous de régions si différentes du monde; certains même de pays dont je n’avais jamais rencontré de citoyens auparavant.

C’est bien là une des raisons pour lesquelles j’étais très fière de mon groupe d’amis proches que je m’étais faits au cours de plusieurs semestres. Non seulement parce que ce sont de bonnes personnes, mais aussi parce qu’elles venaient de régions si diverses du monde. Chaque personne venait d’un pays différent, parlait une langue distincte et avait une culture particulière dont elle parlait et racontait les histoires. Après tout, la ville se compose de nombreux étudiants et travailleurs étrangers, de familles qui sont installées ici depuis de nombreuses années, de gens de diverses orientations sexuelles, vivant audacieusement et fièrement dans cette ville. Je n’avais jamais vu ça avant.

Pendant longtemps, j’ai cru que la diversité voulait simplement dire : cultures différentes. L’un des meilleurs exemples, assez récent, qui me vient à l’esprit est la façon dont j’ai passé la veille de Noël :
dans un groupe de gens venus du monde entier. Lors de cette soirée dans la famille d’un ami philippin, j’ai rencontré des gens du Nigéria, de l’Inde, du Mexique et du Japon.

En effet, c’est en écrivant cette rubrique et en partant de mes expériences à Vancouver, que j’ai découvert le vrai sens du mot. La diversité n’est pas toujours une question de différences culturelles, elle peut également résulter d’une différence d’opinions politiques, de vêtements, d’accents, de nourriture et d’intérêts musicaux et du cinéma, bref, de tout et de rien. Autrement dit, rien que de faire partie de cette ville nous donne cette chance d’accéder au quotidien à la pluralité culturelle qu’offre cette métropole. Il y a des événements qui y ont lieu qui peuvent répondre à tous les intérêts et à tous les goûts. Faire partie de la ville et utiliser des mots-dièse (hashtags) à l’échelle de la ville sur les médias sociaux peut vous aider à découvrir de nombreux blogueurs gastronomiques, planchistes, photographes, écrivains, la liste est infinie.

Un groupe de personnes venues du monde entier.

Mon ouverture d’esprit durant mes années à l’université m’a permis de faire partie de clubs variés, chacun différent de l’autre, qu’ils soient culturels ou intellectuels. Même si l’on n’a pas accès aux clubs universitaires pour rencontrer des gens, il existe aujourd’hui bien d’autres options grâce aux médias qui nous entourent. J’ai trouvé divers sites web et applications web qui vous aident à rencontrer des personnes autour de vous, qu’ils partagent les mêmes idées ou non. Et les nombreux sites web tels que boredinvancouver.com peuvent vous donner un aperçu du type d’activités ou d’événements qui se déroulent dans votre ville.

Vancouver n’est peut-être pas la ville la plus sympa qui soit et il doit être très difficile pour une personne récemment arrivée dans le pays ou dans la ville de s’installer ici. En écrivant ces mots je me souviens de mon premier semestre universitaire. Il était très difficile de rencontrer des gens et de me faire des amis, mais des outils comme les médias sociaux, les applications et sites web, m’ont aidée. Ces outils peuvent vous aider, vous aussi, à rencontrer des gens, qu’ils aient des intérêts similaires ou diamétralement opposés.

Plus j’y réfléchissais, plus j’en apprenais et prenais conscience de ce qu’est la diversité. Oui, une société plurielle peut se refléter dans une variété de nationalités et de cultures qui vous entourent. Mais avoir de nombreuses différences de goût ou de choix et les partager avec les autres tout en continuant à se rassembler, c’est aussi la diversité.