Olivia Rousseau reçoit la Bourse du Conseil jeunesse francophone

Parce qu’elle s’est démarquée par son engagement communautaire et scolaire, et a fait preuve d’un leadership remarquable, Olivia Rousseau s’est récemment vu décerner la bourse du Conseil jeunesse francophone de la Colombie-Britannique (CJFCB) d’une valeur de 1 000 $.

La récipiendaire Olivia Rousseau en compagnie d’Alfredo, un petit garçon rencontré lors de son voyage au Guatemala en mars dernier. | Photo par Julio, le frère d’Alfredo

La récipiendaire Olivia Rousseau en compagnie d’Alfredo, un petit garçon rencontré lors de son voyage au Guatemala en mars dernier. | Photo par Julio, le frère d’Alfredo

« J’ai appris que j’étais la récipiendaire de la bourse du CJFCB lors de la cérémonie méritas de mon école. J’étais surprise et vraiment fière que mes efforts et mon implication dans la communauté francophone, surtout auprès des jeunes, aient été reconnus et appréciés à un niveau où ils me voient méritante d’une bourse de 1 000 $ », affirme Olivia Rousseau.

Finissante de l’école Victor-Brodeur à Victoria, Olivia s’est impliquée de façon remarquable au sein de sa communauté. Par exemple, elle a été bénévole lors du Forum local de Victoria 2016, de l’édition 2015 du Festival de la francophonie de Victoria, du TeenFest 2014–2015 et du AfricaFest 2014–2016. Elle a également eu l’occasion de représenter la Colombie-Britannique à titre de déléguée à l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF).

Son implication s’est également effectuée sur le plan académique. En effet, la récipiendaire a organisé la Foire aux carrières 2015–2016 à son école Victor-Brodeur. En plus d’assurer la présidence du regroupement Créativité, Action, Service (CAS), elle a représenté le Réseau jeunesse (conseil étudiant provincial) 2014–2016 et a fait partie du comité de collation des diplômes de 2016.

« Je trouve que s’impliquer durant ses études scolaires est important, peut-être crucial, pour le sens d’inclusion des jeunes. Les activités du CJFCB sont géniales pour rassembler les jeunes francophones de la province. En y participant, il est très, très difficile de ne pas forger des liens et des amitiés entre nous. Personne ne veut se sentir seul ou sans amis », ajoute-t-elle lorsqu’on lui demande pourquoi elle s’est impliquée durant ses études.

La poursuite des études dans un environnement bilingue

En septembre prochain, Olivia débutera une nouvelle aventure à l’Université d’Ottawa. Demeurant dans un environnement bilingue, elle prévoit continuer de s’impliquer dans la francophonie en faisant, par exemple, du bénévolat pour la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO).

Soutenir le rayonnement de la jeunesse franco-colombienne

Comme le confie Rémi Marien, directeur du CJFCB : « Pour nous, cette bourse a une valeur double : monétaire afin de donner un coup de pouce à un jeune qui se lance dans des projets d’études ou professionnels, mais également symbolique pour récompenser l’engagement d’un de nos membres. C’est notre rôle, en tant qu’organisme porte-parole, de souligner l’apport des jeunes dans l’avancement de la francophonie en C.-B. »

« Ma petite sœur commence le secondaire en septembre. Je vais lui dire la même chose que je vous dis ici : n’ayez pas peur de sortir de votre zone de confort. Ne soyez pas craintifs de vous démarquer et de faire ce que vous voulez faire. C’est comme ça que vous allez découvrir qui vous êtes et ce qui vous rend heureux », confierait Olivia Rousseau aux étudiants débutant le secondaire.

Étant à sa deuxième édition, cette bourse est remise à un jeune finissant du Conseil scolaire francophone (CSF) s’étant démarqué. Cet élève doit également être membre du CJFCB et avoir incarné les valeurs de l’organisme (par et pour les jeunes, inclusion, intégrité) en plus d’avoir développé une attitude exemplaire lors des événements du Conseil jeunesse. L’an dernier, c’est Rebecca Brassard de l’école des Pionniers-de-Maillardville qui avait été la récipiendaire de cette toute première bourse du genre qui, selon le CJFCB, connaîtra une troisième édition l’an prochain.