2017 sous le signe de la philanthropie

Photo d’Imagine Canada

Placer l’humanité au premier plan est l’apanage des philanthropes. S’évertuant à améliorer le sort de leurs semblables par de multiples moyens, ces personnes humanitaires poursuivent sans relâche leur quête d’une société de partage et d’entraide. La mission d’Imagine Canada consiste à travailler en collaboration avec les organismes caritatifs partout dans le pays afin de pérenniser leur rôle central dans l’édification, l’enrichissement et l’identité du Canada.

Imagine Canada est un organisme caritatif national dont la mission est de faire la promotion des organismes charitables du Canada. « Notre travail a pour but de s’assurer que les organismes au Canada puissent fonctionner dans un milieu stable et en santé », explique Nicole Mitchell, coordonnatrice à l’engagement et la liaison chez Imagine Canada. Leurs objectifs sont principalement de renforcer la voix collective du secteur, de créer des possibilités d’établissement de liens et d’apprentissage mutuel et de renforcer la capacité du secteur de réussir. « C’est notre façon d’appuyer ces organismes pour qu’ils puissent, à leur tour, concentrer leurs efforts sur les besoins des collectivités qu’ils servent », ajoute Mme Mitchell.

Imagine Canada travaille au sein de l’ensemble du secteur de la bienfaisance et sans but lucratif, et tous les organismes peuvent adhérer aux programmes, services, travaux de recherche, activités de politiques publiques et autres. Dans le Grand Vancouver, les organismes comme NatureKids BC, la Fondation David Suzuki, la BC Cancer Foundation, la Vancity Community Foundation et la BC SPCA bénéficient des services et programmes offerts par Imagine Canada. Selon l’information fournie par la direction des organismes de bienfaisance de l’Agence du revenu du Canada, il existe 12 200 organismes de bienfaisance en Colombie-Britannique. « Ce nombre ne tient pas compte des organismes à but non lucratif », précise Nicole Mitchell. Très active sur les médias sociaux, l’association informe la population sur les nouvelles concernant le secteur par la publication de plusieurs articles sur leurs différentes plates-formes.

Un guide pour les organismes sans but lucratif

« Les organismes qui souhaitent appuyer notre vision d’un secteur solide et durable peuvent devenir membre d’Imagine Canada », souligne Nicole Mitchell. « Notre programme d’adhésion comprend un groupe de champions du secteur pour les organismes qui souhaitent travailler activement avec nous dans un esprit de leadership pour résoudre les enjeux qui concernent notre domaine », mentionne-t-elle. Une base de données pour la recherche de financement est aussi accessible pour les adhérents. Ces organismes peuvent faire des recherches en fonction de leurs sphères d’activités, de régions géographiques et même jusqu’au type de financement recherché.

Aussi, renchérit Mme Mitchell, les organismes qui veulent démontrer publiquement leurs bonnes pratiques de gestion et renforcer le lien de confiance avec leurs partenaires peuvent obtenir l’agrément du Programme de normes. Après avoir obtenu cet agrément, les organismes sont en droit d’utiliser le sceau de confiance qui témoigne de l’excellence de leurs pratiques en matière de gouvernance du conseil d’administration, de responsabilité financière et de transparence, de collecte de fonds, de gestion du personnel et de participation des bénévoles.

Objectifs pour 2017

Imagine Canada s’est doté d’un plan stratégique à long terme qui guide leur travail au quotidien et met l’accent sur leurs efforts pour appuyer le secteur. « Une de nos priorités consiste à assurer notre pertinence en faisant en sorte que les organismes appuient davantage leurs décisions sur des données, renseignements, recherches et connaissances. De cette manière, ils pourront mieux comprendre l’impact de leur travail et mieux évaluer leurs programmes », explique Mme Mitchell. « Notre objectif consiste, d’un côté, à nous assurer que les Canadiens maintiennent une perception positive des organismes et, de l’autre, à aider les organismes à communiquer avec les Canadiens d’une voix unie et amplifiée », ajoute-t-elle.

De plus, Mme Mitchell croit que l’environnement dans lequel les organismes évoluent est façonné, entre autres, par les décideurs politiques. « Notre travail dans ce domaine vise à rappeler au gouvernement le rôle et l’importance des organismes de bienfaisance et sans but lucratif afin d’influer sur les politiques alors qu’elles se trouvent sur la table de travail. » Elle conclut en ajoutant que la bonne gestion des organismes de bienfaisance et sans but lucratif contribue à renforcer la confiance que leur témoigne le public. « Nous travaillons pour faire progresser l’excellence des organismes, notamment par l’expansion de notre Programme de normes, pour leur permettre d’adopter les meilleures pratiques de gouvernance et d’offrir des programmes de qualité supérieure. » Vous laisserez-vous guider par votre élan de générosité en 2017 ?

Pour plus d’information sur l’association, rendez-vous sur le site imaginecanada.ca

Le saviez-vous ?

Selon Statistique Canada, le montant total des dons entre 2004 et 2013 a augmenté de 23 % dans le pays. La Colombie-Britannique se taille une place de choix dans le palmarès de la générosité avec 47 % d’augmentation. Par ailleurs, les dons ont augmenté de 100 % en Alberta, de 54 % en Saskatchewan, de 48 % au Manitoba et de 35 % au Québec.

 

De la monnaie pour un café ?

Sollicités de tous les côtés, les gens sont parfois obligés de se défiler devant l’organisme qui leur tend la main. Parmi ces excuses, voici les plus fréquentes :
Avoir le sentiment que le don ne fera pas vraiment une différence
Le manque d’argent
Avoir l’impression d’être sur-sollicité
Considérer l’action bénévole plutôt que les dons en argent

Source : greymatterres