Le 28ème salon du livre juif joue la carte de l’éclectisme

Le Salon du livre juif de Vancouver présente cette année des auteurs venus de tout le Canada, des Etats-Unis et d’Israël. On pourra y rencontrer des auteurs confirmés ou non mais quoi qu’il en soit, cet évènement, avec la collaboration du Centre pour Israël et les Affaires juives, promet d’être un vivier de talents qui interpellera petits et grands, juifs et non juifs, du 24 au 29 novembre prochain.

Un salon du livre qui se veut tous publics

Nicole Nozick, directrice du Salon, donne tout de suite le ton lorsqu’elle précise : « le Salon du livre juif est un évènement complet et de grande envergure qui s’adresse aux lecteurs de toutes les cultures et de toutes religions. »

Le programme est effectivement très éclectique et comprend aussi un atelier d’écriture le dimanche 25 novembre de 11h30 à 13h30 : Atelier d’écriture créative proposé par Paula Brook. Il vous en coûtera 20$ pour explorer votre vie par l’écriture, qu’il s’agisse d’un blog, de récits de voyages ou de vos mémoires. Paula Brook met à la disposition des participants de ces ateliers, son expertise d’écrivaine et de journaliste après 30 ans de collaboration avec de nombreux journaux et magazines tout au long de sa carrière dans les médias locaux et nationaux.

Stanley Coren, le psy des chiens. Photo par Jewish Book Festival

Est-ce que les chiens rêvent ?

Le 25 novembre de 16h à 17h, vous pourrez rencontrer Stanley Coren, le psy pour chiens pour y découvrir à peu près tout ce que votre chien veut que vous sachiez sous-titre de son ouvrage : Est-ce que les chiens rêvent ? Il s’agit du quatrième livre sur les chiens écrit par ce professeur émérite en psychologie à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Son livre tente de tordre le coup à certaines idées reçues que peuvent avoir les propriétaires de chiens quant à la façon dont ces derniers pensent, agissent et perçoivent le monde. Ce livre décrypte également leur univers intellectuel et émotionnel. Une preuve s’il en fallait une que, comme le dit Nicole Nozick : « les écrivains juifs n’écrivent par uniquement sur des sujets juifs » !

Trois écrivains canadiens à l’honneur

Le 26 novembre de 18h30 à 19h45, il sera question de trois nouvelles publications canadiennes. Tout d’abord, celle de Cary Fagan, My Life Among the Apes. Cary est bien connu pour ses livres destinés aux enfants, mais avec le dernier, il retourne à ses premiers amours, les nouvelles. C’est l’histoire d’un directeur de banque qui décide, alors qu’il se trouve dans une mauvaise passe, de retourner à l’obsession de son enfance, en s’inspirant de Jane Goodall, une primatologue, éthologue et anthropologue britannique.

Susan Glickman présentera The Tale-Teller. Son précédent et premier ouvrage The Violin Lover avait gagné le prix de la fiction juive canadienne et s’était retrouvé dans le classement des meilleurs livres de l’année 2006, sous la houlette du quotidien National Post. Elle a également publié en 2012 son sixième livre de poésie et vit actuellement à Toronto. Sa dernière nouvelle se passe en 1738 en Nouvelle-France où un jeune homme français y accoste à bord de son navire le Saint-Michel et se voit inquiéter, dès son arrivée, par les garde-côtes canadiens.

Enfin le livre de Dave Margoshes, A Book of Great Worth qui figure dans le top 20 des publications 2012 chez Amazon.ca. sera également présenté. Son auteur, originaire de Saskatoon, propose dans cet ouvrage différentes nouvelles liées les unes aux autres et se passant principalement dans la communauté juive de la ville de New-York pendant l’entre-deux-guerres.

Un documentaire qui interpelle

En collaboration avec le Festival du Film Juif de Vancouver, le Salon du livre présentera le 25 novembre à 10h le documentaire de 52 minutes intitulé Sayed Kashua – Forever Scared dans le cadre de la matinée Bagels & a Movie. L’écrivain, journaliste et scénariste Sayed Kashua est un Palestinien qui vit et travaille en Israël. Le réalisateur Dorit Zimbalist a souhaité montrer la complexité d’une telle situation, les problèmes qu’elle engendre et comment Sayed fait face à une violence toujours sous-jacente et aux dilemmes d’une telle situation.

Une chose est sûre, on ne pourra pas reprocher à ce salon son manque de diversité quant aux sujets abordés et aux profils des écrivains qui y participeront.

Et si vous vous posez des questions du genre : « comment les écrivains trouvent leurs idées ?» ou « quelle est la partie la plus difficile dans le métier d’écrivain ? », sachez qu’Alexandra Hart, titulaire d’un doctorat et qui enseigne au département d’Anglais à UBC depuis 15 ans, ainsi qu’à l’Université Simon Fraser, répondra à ces questions et bien d’autres le 26 novembre à 18h30. Peut-être l’opportunité d’éveiller l’écrivain qui sommeille en vous !

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Le Salon du livre juif de Vancouver

Centre Communautaire juif du Grand Vancouver

950, 41ème avenue Ouest (et Oak), Vancouver

Info et tickets : www.jewishbookfestival.ca

 

Agenda

Musique baroque française

Baroque Christmas

9 décembre 2012 à 15h

Eglise Unie St Andrew, 10ème & St Georges, Vancouver Nord

Entrée : adultes 35$, 12 ans et moins gratuit, seniors 30$, étudiants 15$.

www.laudatesingers.com

Au programme de ce concert de chants de Noël, des œuvres de Marc-Antoine Charpentier ou de Jean-Joseph Mouret. Mark Donnelly, contre-ténor connu du grand public pour ses nombreuses interprétations de l’hymne canadien, chantera en soliste. Les musiciens qui se produiront ce jour-là jouent régulièrement au sein du Pacific Baroque Orchestra, du Seattle Baroque Orchestra, de l’Early Music Vancouver ou du Portland Baroque Orchestra. Ne ratez pas l’opportunité de déguster quelques spécialités françaises pendant l’entracte en compagnie des musiciens !

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Atelier Danses Raven Spirit et Damelahamid

24 novembre 2012 à 12h15 et 13h45

1 Athlete’s Way, Vancouver

coût de l’atelier : 5,60$

Contact : creekside@vancouver.ca

ou 604-257-3050

Cet atelier vous propose de vous exercer à la danse autochtone quelque soit votre niveau de départ. C’est donc ouvert à tous y compris aux enfants, qui, au-dessous de 12 ans doivent être accompagnés d’un adulte. L’art efface les frontières culturels et construit des ponts entre le passé et le présent, le visible et l’invisible domaine du ressenti. Franchissez ces ponts et passez de l’autre côté du miroir, là où il y a tant à apprendre… de l’autre.