Vendredi soir dans un café de West End. Les quelques tables du lieu sont occupées par des clients réguliers et quelques vancouvérois de sortie. En fond sonore, on entend parler japonais, espagnol, finlandais et l’anglais d’usage se pare de milles accents. Rares ici sont les personnes qui ont l’anglais comme langue maternelle. Rien de bien étonnant pour Jean de Dieu Hakizimana, fondateur de l’association Neighborhood Care International « Selon un récent sondage canadien, 52% des personnes habitant sur le territoire ont une langue maternelle qui n’est pas l’anglais ».