Le dérapage
Ca y est, c’est fait. Il y a un nouveau pape. François, un jésuite argentin. L’ami des pauvres, dit-on.
Ca y est, c’est fait. Il y a un nouveau pape. François, un jésuite argentin. L’ami des pauvres, dit-on.
Voici, en offrande, le deuxième Épître de ma brève série consacrée à la papauté.
Le pape est peut-être infaillible, mais il n’est pas sans défaut, comme on a pu s’en rendre compte dernièrement avec sa soudaine démission ou plutôt, devrais-je dire, son abdication.
En février fêtons. Fêtons, pour commencer, le mois lui-même. Février le mois roi parmi les mois selon moi. Pensez-y Miss Daisy.
La trudeaumanie, vous y croyez ? C’est ce qu’on essaie de nous vendre et de nous faire avaler ces temps-ci. En fait, selon moi, il n’y a pas de trudeaumanie. Il y a une trudeaumanipulation.
L’année 2013. Nous y voilà. Après avoir évité de peu la fin du monde le 21 décembre dernier, nous sommes entrés, de peine et de misère, dans la treizième année de ce millénaire. Je m’étais, à ma manière, bien préparé, au cas où les Mayas savaient de quoi ils parlaient.
Fin décembre, l’année fait sa valise. Elle nous quitte pour toujours. Bon débarras.
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Vraiment ?
Cela fait maintenant quinze jours que Barack Obama a été élu, ou plutôt, devrais-je dire, réélu.
Alors qu’en compagnie de ma compagne, je profitais, avant l’arrivée prochaine de l’hiver, de mes derniers jours à la campagne, mon attention s’est tournée vers d’autres campagnes, moins plaisantes mais plus prenantes : les campagnes politiques. Principalement, celles qui s’en viennent.
Ça y est. C’est fait. Nous nous en doutions et maintenant nous en avons la preuve. C’est confirmé. Lance Armstrong est un tricheur et un menteur. Il fallait des preuves. Elles sont arrivées comme un pavé dans la mare, avec de grosses éclaboussures.
Profitant de la tenue du Vancouver International Film Festival, je me fais du cinéma. Ainsi, je me dis : il manque au VIFF (acronyme familier que s’est donné le festival) un symbole. Il manque quelque chose qui l’identifierait. Quelque chose de reconnaissable. Quelque chose qui dirait tout, d’un seul coup. Quelque chose d’étonnant et de remarquable. Une icône en quelque sorte. Hollywood a son Oscar. Cannes sa Palme d’or, Berlin son Ours d’or, Venise son Lion d’or, etc. Et à Vancouver, qu’a-t-on ? Rien de signifiant.
Notre monde passe par une mauvaise passe. Pour un oui ou pour un non, on se bat, on se dispute, on se plaint, on s’entretue, on se révolte, on s’immole, on s’insulte et, si ça continue, pour couronner le tout, on finira sans doute par se détruire.
A la sortie de la Fête du Travail, la rentrée fait son entrée. Passons ces rentrées en revue.
Londres est mort, viva El Rio. Les Jeux Olympiques de 2012 se sont terminés dans l’euphorie.
Les Jeux de Londres 2012 ont commencé. Tant mieux. Depuis le temps qu’on en parlait, fallait bien qu’ils aient lieu. Quelle affaire. La fièvre olympique me donne une fièvre de cheval en attendant les compétitions d’équitation et mes actions en bourse ont plongé dès l’ouverture des courses de natation.
Juillet est là. Difficile à croire. Juillet mois des fêtes. Que fait-on ? Voyons ! On fait la fête. Fêtons donc. Fêtons le 1er juillet. C’est fait. La fête nationale du Canada s’est déroulée comme prévu.
Autant l’avouer d’emblée : je suis un fan de foot ou, si vous préférez, histoire de prouver que je suis parfaitement bilingue au cas où vous en doutiez, I am a sucker for soccer. En ce mois de juin 2012, je suis donc gâté pour ne pas dire comblé. Chaque jour, depuis le début du championnat d’Europe de football, je suis cloué devant mon écran de télévision.