le Vendredi 11 juillet 2025
le Mardi 24 juin 2025 6:47 | mis à jour le 25 juin 2025 2:59 Société

Feux de forêt : l’Ouest canadien plus à risque cet été

L’Ouest du Canada devrait connaitre une saison d’incendies de forêt plus intense que l’Est du pays en 2025 | Photo par Cody Eason
L’Ouest du Canada devrait connaitre une saison d’incendies de forêt plus intense que l’Est du pays en 2025 | Photo par Cody Eason
Feux de forêt : l’Ouest canadien plus à risque cet été
00:00 00:00

L’Ouest du Canada devrait connaitre une saison d’incendies de forêt plus intense que l’Est du pays en 2025.

Les provinces de l’Ouest doivent s’attendre à un été chaud, qui entraînera un fort risque de feux de forêt. Une combinaison de températures plus élevées et de précipitations plus faibles a créé des conditions propices aux incendies, qui devraient se poursuivre en juillet et en août.

Ressources naturelles Canada prévoit qu’en juillet, « le risque élevé d’incendie devrait s’étendre à l’ensemble de l’Ouest canadien, le risque le plus important étant attendu dans le sud de la Colombie-Britannique », indique le gouvernement fédéral dans un communiqué.

La région de Yellowknife, au centre des Territoires du Nord-Ouest, sera également à surveiller. L’est du pays devrait voir des conditions météorologiques plus près des normales.

Même s’il est encore tôt pour l’affirmer avec certitude, les risques d’incendie devraient demeurer très élevés en août. L’ouest et le sud de la Colombie-Britannique, incluant l’île de Vancouver, resteront les régions les plus à risque.

Le centre des Territoires du Nord-Ouest et le sud de la Colombie-Britannique seront à surveiller en juillet en raison des risques d’incendie. | Photo de Ressources naturelles Canada

Effet d’un printemps chaud et sec

Selon les données de diverses agences de surveillance du gouvernement compilées par Ressources naturelles Canada, la Colombie-Britannique, le Yukon et l’est du pays, pour leur part, ont affiché des températures plus près de la normale au mois de mai.

Par contre, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba et l’ouest de l’Ontario ont connu des températures plus élevées que la moyenne au mois de mai.

Entre les mois de mars et mai, ces mêmes régions ont aussi reçu beaucoup moins de précipitations que la moyenne. Par exemple, le centre-est de la Saskatchewan a reçu jusqu’à 70 % de pluie en moins.

Pendant la même période, la moitié est de l’Ontario, le Québec et les provinces atlantiques ont enregistré un peu plus de précipitations que la moyenne, réduisant les risques d’incendie pour le début de l’été.

Finalement, la probabilité que tout le pays voie des températures supérieures à la moyenne en juin, juillet et août demeure extrêmement élevée.

Quant aux probabilités de pluie, elles restent très largement inférieures à la moyenne dans l’Ouest et en Nouvelle-Écosse.

Le risque d’incendie restera important jusqu’en août pour tout le sud de l’Ouest canadien.

Une saison déjà chaude

En conférence de presse, la ministre de la Gestion des urgences et de la Résilience des communautés, Eleanor Olszewski, a rappelé qu’en date du 16 juin, 224 incendies de forêt étaient actifs au Canada. Parmi ceux-ci, 94 étaient hors de contrôle.

Le Canada est au niveau national de préparation 5, ce qui veut dire que toutes les ressources humaines et matérielles du pays sont engagées dans la lutte contre les incendies. Il y a également 221 combattants provenant d’autres pays qui appuient les pompiers forestiers canadiens.

 

JULIEN CAYOUETTE
RÉDACTEUR EN CHEF – FRANCOPRESSE