Les Échos du Pacifique font vibrer le français depuis 40 ans

Les Échos du Pacifique en spectacle à la Place de la francophonie à l'île Granville, dans le cadre des Jeux olympiques d'hiver de Vancouver, le 11 février 2010. Photo par Christopher Gordon.

Les Échos du Pacifique en spectacle à la Place de la francophonie à l’île Granville, dans le cadre des Jeux olympiques d’hiver de Vancouver, le 11 février 2010. Photo par Christopher Gordon.

La rubrique Espace francophone s’intéresse aux acteurs de la francophonie en Colombie-Britannique. Cette semaine nous nous intéressons à la chorale Les Échos du Pacifique de Maillardville, à Coquitlam, qui fête son quarantième anniversaire. L’institution a célébré l’évènement le 7 décembre dernier lors de son traditionnel concert de Noël.

Avec quarante ans d’existence, la Chorale Les Échos du Pacifique est l’une des institutions francophones les plus anciennes à Maillardville et fait vibrer la communauté tout au long de l’année avec son répertoire qui s’est enrichi année après année. C’est aussi une histoire de famille et presque l’oeuvre d’une vie pour son président, Daniel Bouchard. Aujourd’hui âgé de 60 ans, il a rejoint le choeur à l’époque dirigé par sa mère lorsqu’il avait 19 ans. Il n’a cessé de s’y consacrer depuis.

« Au départ, les membres de la chorale étaient tous issus de la communauté franco-canadienne des deux paroisses de Maillardville. C’était majoritairement des Canadiens–français des Prairies », se souvient Daniel Bouchard.

Aujourd’hui, les membres sont francophones mais également francophiles.

« Nous avons des professeurs d’immersion, par exemple, et d’une manière générale des gens nous rejoignent pour l’amour du français et pour le plaisir de chanter en français », observe Daniel Bouchard.

Depuis quarante ans, la chorale Les Échos du Pacifique s’est taillée une solide réputation qui l’a amenée à se produire lors d‘évènements majeurs. Elle a participé à l’Expo 86 de Vancouver et en 1989, elle a accompagné Gilles Vigneault à l’Orpheum lors de son passage à Vancouver. Pour ses vingt ans, la chorale s’est rendue jusqu’au Québec où elle a fait une tournée.

Aujourd’hui, la chorale continue sur sa lancée, forte de l’expérience des anciens mais aussi de la motivation des nouveaux venus. L’ensemble compte 20 membres, 7 hommes et 13 femmes. Si les chanteurs sont tous bénévoles, la chorale Les Échos du Pacifique peut en revanche compter sur quelques professionnels. L’ensemble a en effet embauché un chef de chœur ainsi qu’un assistant directeur.

Avec le temps, le répertoire a évolué. Il y a aussi eu un certain roulement dans la chorale qui a accueilli 12 chefs de chœur depuis sa création. Récemment c’est Marla Mayson qui a pris les rênes de la chorale, succédant ainsi à Luke Mayba.

« Chaque chef de chœur apporte sa touche personnelle », souligne le Président.

« Nous sommes une chorale francophone alors nous chantons des pièces issues du répertoire francophone en majorité, mais nous sommes très ouverts. Nous avons certaines pièces en espagnol, d’autres en latin. Tout, en fait, dépend du thème de la représentation que l’on donne. Nous avons même des chants médiévaux à quatre voix. »

Le public a d’ailleurs eu l’occasion d’en découvrir certains à l’occasion du traditionnel concert de Noël que la chorale a donné le 7 décembre dernier. Un spectacle particulier car, en plus de célébrer Noël, la chorale a fêté son quarantième anniversaire devant son public, fidèle au rendez-vous.

4 opinions sur “Les Échos du Pacifique font vibrer le français depuis 40 ans

  1. Considering the amounts of revenue The Province (and The Vancouver Sun) make from property developers, of course they’re going to be on the side of no taxation for empty units. There’s money to be made from advertising new condo developments, whether they sit empty or not!

  2. We need this so badly. Although I agree that the issue is more complex than blaming foreign investors I think it would have been a better article if it had outlined how much impact foreign speculators are having on the market. I highly doubt local real estate spectators have a beef with offshore money driving up the value of their investments so the local elites are benefiting quite handsomely from this. However, I think it is hard to escape the reality that Vancouver (and Hong Kong and Seattle) seems to have a never ending real estate bubble that is being driven heavily by overseas Asian investment. Identifying the source of the money isn’t automatically racist. Half the city’s residents are of Asian descent and the majority of them are just as effected by this as everyone else.

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