Mark Berube est un artiste non seulement âpre à la besogne, mais aussi pluridisciplinaire. Chanteur-compositeur-interprète, il est également accordéoniste, et guitariste. Il sera le 1er février au Centennial Theatre à North Vancouver.
Accompagné de son groupe The Patriotic Few (Kristina Koropecki au violoncelle, Patrick Dugas à la batterie et Amélie Mandeville à la basse,) il remplit en outre le rôle de chauffeur, puisqu’il conduit leur véhicule de concerts en concerts, et de pays en pays.
Il est aussi personnellement impliqué dans la promotion de son groupe : l’ayant joint via les réseaux sociaux alors qu’il se trouvait en Europe en tournée, il me répondit immédiatement « avec plaisir. »
Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la détermination de Berube se sent dans sa musique.
Mark Berube et son groupe se situent dans un paysage musical folk, qu’il définit lui-même comme du « Indie-folk », plutôt que du folk traditionnel. « J’adore pousser nos compositions vers des horizons différents, loin de ce qui est attendu dans un environnement musical traditionnel, » souligne-t-il. « J’ai grandi en écoutant beaucoup de blues, jazz and folk. Quand j’ai commencé à composer, ces influences sont devenues claires plutôt rapidement. Aussi, étant moi-même un grand fan de textes lyriques et de littérature, la voie du Folk m’attira progressivement. »
Quand j’écoute Berube, je pense paysage enneigé, chalet perdu dans la montagne, buée sur les vitres, chocolat chaud avec les pieds étendus devant la cheminée. Dans leur dernier album June in Siberia Berube et The Patriotic Few créent non seulement un son mélodieux mais aussi une atmosphère authentique et réconfortante.
Loin d’être lisse ou facile, la musique de Berube se compose d’instruments harmonieux, et de textes recherchés, en anglais, même s’il parle le français parfaitement.
Né au Manitoba, il a vécu au Swaziland en Afrique, entre l’âge de six et onze ans. De retour au Canada, il rencontra sa femme originaire de la Suisse, où tous deux séjournèrent chaque année pendant quelques mois. Il vit maintenant à Montréal, même s’il est en tournée une grande partie de l’année. Et son parcours atypique se retrouve certainement dans ses compositions.
« Chaque endroit où l’on vit influence ce que l’on fait, je pense, » me confie Berube. « Que ce soit en Europe, en Afrique, ou au Canada, toutes ces rencontres et présentations à des cultures différentes me donnent des points de référence que j’utilise alors pour penser de manière originale. »
Le travail de Berube semble porter ses fruits puisqu’il est sur le point de terminer sa tournée en Europe – Suisse, France, Allemagne, Autriche, ainsi qu’au Lichtenstein – et enchaînera directement sur le Nouveau continent. En effet, lui et son groupe se pro-duiront sur la côte ouest du Canada en février à North Vancouver, avant de boucler leur tournée au Québec en mars et en avril.
Depuis la sortie de leur album What The Boat Gave The River en 2008, le succès est devenu palpable. « On joue 80 concerts par an en moyenne entre le Canada et l’Europe, » fait-il savoir. « C‘est de mieux en mieux chaque année. »
Et l’année 2013 s’annonce encore plus remplie. Au terme de sa tournée, le groupe se rendra dans les Rocheuses pour six semaines de résidence au prestigieux Banff Center, où il travaillera sur la composition et l’enregistrement de leur nouvel album.
Après ça ? « Le reste de l’année, nous serons de nouveau en tournée, » annonce Berube. Quand je lui demande ce que l’on peut lui souhaiter pour 2013, il me répond : « juste de bonnes conditions sur la route et beaucoup d’amour 🙂 »
Mark Berube au Centennial Theatre
Vendredi 1er février à 19h30
2300 Lonsdale Avenue, North Vancouver
www.centennialtheatre.com
Adultes 30 $
Étudiants et Ainés 27 $
Agenda
Projections gratuites à la Cinémathèque
Józef Robakowski –My Own Cinema
28 janvier 2013 à 19hJohn Smith – Shorts
23 janvier à 19h1131 Howe Street, Vancouver
www.contemporaryartgallery.caSmith et Robakowski sont deux réalisateurs qui s’intéressent à la langue et sa place dans l’art cinématographique. Le réalisateur anglo-saxon John Smith est souvent associé à la notion de film structurel, une méthode expérimentale et analytique se concentrant sur la nature du média en soi. Józef Robakowski, lui, est un pion-nier dans l’art du film indépendant polonais. Il filme le monde de tous les jours, souvent de manière comique, et il a su développer une sorte de résistance personnelle face à la situation politique dont il fut le témoin malgré lui.
* * *Stanley Park Ecology Society’s 25th Anniversary
3 février 2013 de 11h à 15h Gratuit sur donations.
Stanley Park Nature House
Alberni St & Chilco St, Vancouver
stanleyparkecology.caPour ses 25 ans, la société éco-logique du Parc Stanley offrira des activités amusantes et éducatives pour toute la famille. Experts sur la faune et la flore, ainsi que bénévoles partageront leurs connaissances avec le public.