Où en sont-ils ?  Preuves à l’appui : le français a bonifié leur vie 

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Photo de CPF CB-YK

Pierre Chinniah a grandi à Coquitlam et est maintenant chef pâtissier à Oslo en Norvège. Pour sa part, Jennifer Burke, de Whitehorse, agit aujourd’hui comme stratège à Vevey en Suisse. Enfin, Marcie Brulotte, originaire d’Edmonton, vit présentement à Mexico et travaille comme diplomate pour le gouvernement du Canada. À part d’être nés dans l’ouest du pays, qu’ont en commun ces trois Canadiens ? Tous diplômés d’un programme d’immersion française de l’Ouest canadien, ils sont unanimes à dire que le bilinguisme a enrichi leur vie.

Ce ne sont là que trois cas concrets émergeant de cette récente étude, Où en sont-ils ?, initiée par le Canadian Parents for French – British Columbia & Yukon (CPF CB-YK). Visant à découvrir comment les diplômés des programmes de langue française d’ici se démarquent après leurs études secondaires, cette enquête dévoile des histoires inspirantes.

« Nous sommes étonnés par le succès de ce projet. Ayant entendu les histoires de succès de plus de 400 anciens diplômés de la Colombie-Britannique, du Yukon et de l’Alberta, nous avons pu découvrir comment le bilinguisme contribue au succès d’un individu dans une multitude de parcours professionnels », de dire Jensen Edwards, spécialiste en communication de CPF CB-YK et gérant du projet en question, réalisé d’ailleurs en collaboration avec le CPF Alberta, Radio-Canada, Patrimoine canadien et le Commissariat aux langues officielles.

La langue française a changé leur vie

Où en sont-ils ? met en lumière des histoires de diplômés confirmant une fois de plus que l’éducation bilingue constitue un outil unique à l’épanouissement professionnel, personnel et culturel.

Pour certains, le français donne accès des emplois autrement inaccessibles. « Le bilinguisme a incroyablement enrichi ma carrière parce que si je n’avais pas le français, je n’aurais jamais eu un boulot dans les médias, un boulot dans lequel il faut que j’écrive en français tous les jours », de dire Maryse Bernard, musicienne et journaliste de North Vancouver.

La vie personnelle se bonifie également. L’exemple d’une travailleuse autonome anglophone le prouve lorsqu’elle affirme que sa connaissance du français l’a aidée lorsqu’elle a dû se rendre à Cannes pour le travail. De plus, le français lui a doublement été profitable lorsqu’elle a rencontré un Québécois qui est maintenant… son époux.

Enfin pour d’autres, la connaissance de la langue française ouvre de nouvelles voies sur le plan culturel. « Être bilingue est toujours un atout dans le secteur culturel […]. J’ai pu beaucoup voyager, et la compréhension du français me met à l’aise quand je suis dans les pays qui parlent soit le français, soit l’espagnol », affirme Hanako Nagao d’Edmonton, une stagiaire en marketing et événements.

« C’est clair que les programmes de français offrent aux étudiants une autre langue qui est souvent un atout dans le marché du travail, mais par ailleurs, comme l’ont cité plusieurs de nos interviewés, ces programmes leur ont enseigné la confiance, la créativité face à un problème, et un point de vue du monde unique. », ajoute le gérant de projet.

Des diplômées d’ici sur la scène internationale

Parmi cette vaste liste de diplômés interviewés, certaines personnes s’illustrant maintenant sur la scène internationale pourraient bien en faire partie. On pense ici à Evangeline Lilly, comédienne de la télésérie Lost, diplômée en immersion française de W.J. Mouat à Abbotsford ou encore à la mannequin Coco Rocha de Richmond diplômée de Hugh McRoberts.

Artistes, entrepreneurs, professionnels, olympiens; tous confirment que la connaissance du français leur a été bénéfique. Au vécu différent, ils ont profité de la langue française pour accomplir de grands exploits ! « Nous voulons inspirer la prochaine génération d’élèves bilingues. En leur montrant ces histoires réelles qui racontent comment le bilinguisme aide dans sa carrière, nous visions à partager une passion pour le bilinguisme », renchérit-il avec enthousiasme devant l’augmentation du nombre de diplômés d’un programme d’immersion française depuis les 10 dernières années, en Colombie-Britannique et au Yukon entre autres.

À la recherche d’autres vécus tout aussi intéressants ?

D’autres histoires inspirantes se trouvent au www.ouensontils.ca. Et si, comme Pierre, Jennifer et Marcie, vous êtes diplômés d’un programme d’immersion française de l’Ouest canadien, rendez-vous à cette adresse pour raconter votre réalité. Le Canadian Parents for French veut connaître votre histoire à succès !