En novembre, l’Alliance Française propose un nouveau rendez-vous, le Champs-Elysées Film Festival. C’est un pari, celui de présenter des films indépendants français à Vancouver. Le programme culturel a toujours fait de la place pour la nouveauté. Dans les prochaines années, nous voulons explorer encore de nouvelles pistes. Nous avons 115 ans, mais toujours une envie intacte de surprendre et de faire découvrir ce qui fait la richesse des cultures francophones dans toutes les disciplines !

Julie Bénard, collaboratrice de l’Alliance Française et photographe accomplie part à la rencontre des employés, étudiants, membres, partenaires et amis de l’Alliance Française. Des hommes et des femmes d’horizons divers qui partagent tous un point commun : leur amour de la langue et de la culture française. Rencontre avec, Joie et Mason, tous deux étudiants à l’Alliance Française.

Joie et Mason Liu. | Photo par Julie Bénard

Portrait
Joie et Mason, le français, une affaire de famille !

Parfois, l’apprentissage du français à l’Alliance devient une affaire de famille ! C’est le cas de Joie et son fils Mason qui prennent tous deux des cours à l’Alliance depuis 4 ans.

« Je m’appelle Joie, mon fils s’appelle Mason et il a huit ans. Je suis d’origine chinoise et mon mari vient de Hong Kong. J’habite à Vancouver depuis 2011. Mon fils, lui, est né à Vancouver. Je suis comptable de profession, mais je suis mère au foyer depuis la naissance de Mason. J’ai arrêté mon travail pour pouvoir m’occuper de lui. »

Mason est en troisième année dans une école anglophone mais il apprend le français depuis longtemps déjà. « Quand il était petit, Mason est allé dans une garderie francophone dès l’âge de quatre ans. Depuis lors, il continue à apprendre français à l’Alliance Française. »

Pour Joie, le français est devenu une passion et est aussi un atout pour la réussite de son fils. « L’apprentissage de cette langue est, je crois, très utile au Canada. La maîtrise des deux langues est encouragée. Et nous aimons tous les deux parler français ! Plus nous apprenons cette langue, plus nous l’aimons. Nous sommes tous les deux étudiants à l’Alliance Française de Vancouver depuis 2015 et nous sommes très satisfaits, les profs ici sont professionnels et agréables. Je me suis aussi fait de bons amis ici qui partagent ma passion. »

Le mot préféré de Joie en français ? « Plus qu’un mot, c’est une interrogation en fait, C’est « Pourquoi », ou
« Pourquoi pas », parce que cela aide à continuer la conversation et à se faire de nouveaux amis ! »

A gauche… vue de la médiathèque avant 1998 – à droite la médiathèque aujourd’hui

Un peu d’histoire

Tout d’abord prénommée « Centre de ressources », la médiathèque de l’Alliance française se trouvait au rez-de-chaussée lorsque le bâtiment de la rue Cambie a été construit. Les livres étaient alors en accès libre pour les professeurs et les étudiants. En 1989, l’école se dote d’un étage supplémentaire et d’un espace de lecture destiné aux membres de l’Alliance et au grand public. Ce sont alors les jeunes étudiants qui assurent le fonctionnement de la bibliothèque et recueillent la documentation. En 1997, l’Alliance obtient une subvention pour la création d’une médiathèque et d’un centre de ressources sur la France contemporaine. La médiathèque compte alors 1000 livres, issus pour la plupart de dons. Débute alors un chantier de catalogage des documents suivant les normes professionnelles. En février 1998, l’Alliance Française de Vancouver signe une convention avec le service culturel du Consulat Général de France à Vancouver pour compléter sa documentation par des films et de la musique.

Baptisée Médiathèque Saint-Exupéry, elle dispose aujourd’hui d’un fond de près de 11 000 documents. Accessible pour les membres de l’Alliance et le grand public, elle accueille 560 membres actifs par an. Les ouvrages présentés sont des ouvrages pour la plupart écrits ou réalisés en français. A l’étroit entre ses mûrs actuellement, la médiathèque verra sa surface doubler dans le nouveau bâtiment. Un changement qui s’accompagnera de nouveaux outils numériques, d’un plus grand espace enfants, d’un accroissement des ressources pédagogiques et d’une ludothèque en français !

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