Notre journaliste Emeline Riffenach a profité de son séjour en Europe pour se rendre en Autriche. Petit bonjour de Vienne où la douceur de vivre continue d’être encore au rendez-vous.
Chers lecteurs, c’est avec grand plaisir que je vous adresse mes salutations de Vienne, en Autriche. Après un périple qui a démarré au Tyrol, en passant par Salzbourg, je suis arrivée à Vienne, une ville riche en patrimoine et en douceur de vivre. J’avoue, je n’avais encore jamais mis le pied en Autriche alors que je suis d’origine alsacienne, soit même pas trois heures de route jusqu’à la première province autrichienne qu’est le Tyrol, dans le sens ouest-est.
C’est donc avec bonheur que j’ai aperçu les premiers reliefs alpins, tout à la fois images de cartes postales et sas de fraîcheur (bulle de fraîcheur en alsacien) durant l’été.
Ce voyage, j’ai eu la chance de le partager avec deux amis. L’enthousiasme grandissait à chaque étape. La nature tyrolienne, l’histoire tellement présente à Salzbourg, la ville natale d’un certain Mozart, et bouquet final, la découverte de Vienne, la capitale autrichienne. Je ne vous cache pas que ma passion pour l’histoire a ainsi pris une tournure plus concrète à la découverte de cette ancienne ville impériale.
Sissi en toile de fond
Bienvenue à Vienne, nous y sommes arrivés après une étape de quelque trois heures de route sous le soleil. La capitale viennoise nous accueille avec une petite dose de trafic mais sans grande difficulté. L’architecture frappe de plein fouet les yeux des nouveaux visiteurs. Vienne c’est avant tout une ville-musée, au sens noble du terme. L’héritage culturel et artistique est présent partout, à tous les coins de rue. Du baroque, de la renaissance, de l’art nouveau, du rococo, les styles se croisent et se mêlent partout. J’y ai retrouvé un peu de fantaisie du nord de l’Europe, quand j’ai eu l’occasion de visiter Stockholm en Suède l’année dernière.
Bien entendu, arriver à Vienne signifie aussi croiser l’histoire impériale de ce pays et le destin plutôt tragique d’une certaine Elisabeth de Wittelsbach, plus connue sous le nom légendaire de « Sissi ».
Belvédère du château de Schönbrunn.
Schönbrunn au programme
La visite de son ancien palais de Schönbrunn paraissait être une évidence. Le château, plutôt modeste par rapport au Versailles français par exemple, est aujourd’hui absorbé par la ville. Une ligne de métro s’y rend directement. J’ai adoré cette visite. Les murs jaune clair sous le soleil sont du plus bel effet. Je dois avouer que je préfère les palais à « taille humaine » si je puis dire. Et avec son jardin et son belvédère remarquable, Schönbrunn remporte la palme de cette incursion viennoise.
Café viennois.
Un petit café viennois
Je me suis aussi rendue à Vienne avec un intérêt pour sa gastronomie et son art de vivre. Je ne sais pas si c’est la saison qui renforce ce sentiment, mais passer un été à Vienne est plutôt reposant.
Flâner dans les rues n’a jamais été aussi agréable. Et que dire de la tradition du café viennois…. Accompagné cette fois d’une pâtisserie très populaire, l’apfel strudel (un assemblage de pâte feuilletée fourrée de compote aux pommes).
Vienne nous a régalés !
Apfelstrudel.
