Notre journaliste Emeline Riffenach a profité de son séjour en Europe pour se rendre en Autriche. Petit bonjour de Salzbourg, entre ville et nature.
Chers lecteurs,
Je suis de retour d’un périple en Autriche, qui m’a menée à Salzbourg. D’ailleurs savez-vous quel est le point commun entre Vancouver et Salzbourg ? La pluie bien sûr ! La ville canadienne propose 96% de taux d’humidité annuel, contre 75% pour la ville autrichienne. Et ceci s’est confirmé dès ma seconde journée sur place. Une douche assez agréable au vu de la température estivale mais tout de même assez intense pour aller acheter un parapluie aux couleurs de l’artiste autrichien Gustav Klimt bien entendu.
Salzbourg la verte
J’avais choisi de séjourner quelques jours en-dehors du centre historique pour une question de budget. Un petit hôtel très confortable dans une zone plus urbanisée mais qui allait me dévoiler le côté très « vert » de Salzbourg. J’ai rejoint chaque jour le centre historique et sa forteresse à pied, profitant d’un corridor naturel par les champs et la forêt. Une voie piétonne et cyclable dessinée par grande allée arborée. Un vrai plaisir
de pouvoir marcher dans un cadre verdoyant tout en étant dans la ville. Au fur et à mesure de mon chemin, dans mon dos je peux admirer les Alpes et devant moi la fameuse forteresse Hohensalzburg (dont la construction a démarré en 1077) qui se rapproche. Elle surplombe le centre historique de la ville.
Hommage à Mozart
Il est clair que Mozart demeure en toile de fond de la ville de Salzbourg, sa ville natale. Se balader dans les petites rues du centre historique permet de se replonger dans l’atmosphère de l’époque. Le musicien et compositeur de génie y a vu le jour le 27 janvier 1756. Sa maison natale est désormais transformée en musée, situé sur la Getreidegasse dans la vieille ville. Son esprit habite la ville et donne une place à part à la culture et aux arts. Salzbourg respire l’art dans son architecture, ses jardins, ses places. La rivière Salzach qui coupe la ville en deux y ajoute un supplément d’âme avec des petits marchés le long de la promenade et des espaces de choix pour les artistes de rue. Et il est toujours agréable d’y écouter un air de violon à la tombée du jour.
Une douceur de vivre propre à l’Autriche
J’ai aimé cette petite ville d’un peu plus de 154 000 habitants. Le pari de l’urbain mêlé à la nature environnante est un succès. Les Autrichiens ont apprécié au mieux leur belle nature et la nécessité de pérenniser des cités historiques comme Salzbourg. Les vélos y sont rois, comme les piétons. Une manière douce de se déplacer qui fait écho à l’art de vivre à l’autrichienne. Les terrasses des cafés et des restaurants en sont l’incarnation première.
J’ai déjà noté dans mon agenda, « retour à Salzbourg dès que possible ». Une petite cité qui vaut le détour et saura vous convaincre vous aussi.
Je vous souhaite désormais un bel automne !