Jouer de prudence, ou l’art de gouverner sans faire de vagues
Certains seront sans doute surpris, mais le spectre de l’ex-premier ministre Jean Chrétien plane sur Ottawa.
Certains seront sans doute surpris, mais le spectre de l’ex-premier ministre Jean Chrétien plane sur Ottawa.
C’est peut-être le fait que le tout ait connu son summum en plein été quand les nouvelles dans le monde politique tendent à être, elles aussi, en vacances, mais cette affaire des dépenses au Sénat a reçu une attention hors du commun.
Si l’on en croit les grands titres de la plupart des médias canadiens depuis plusieurs mois, les conservateurs fédéraux naviguent en eaux troubles.
Les rumeurs entourant les remaniements ministériels me font toujours sourire.
Avez-vous remarqué ? Le 10 juin dernier était la « journée sans viande » à Vancouver.
À Ottawa, le gouvernement vit ses moments les plus difficiles depuis son élection.
Les sceptiques seront confondus. Si vous êtes du Québec et d’un certain âge, comme moi, vous vous rappellerez peut-être de cette phrase si fortement associée au personnage du Capitaine Bonhomme.
La semaine dernière le gouvernement de Stephen Harper a marqué sa deuxième année aux commandes d’un gouvernement majoritaire.
J’ai décidé de prendre congé de l’arène politique cette semaine. Je sentais le besoin de partager l’expérience vécue au marathon de Boston la semaine dernière.
La course au leadership du Parti libéral du Canada, qui tire à sa fin, a ceci d’intéressant qu’elle confronte la formation à la dure réalité de la fragmentation du vote au Canada.
Tiens donc, il me semble que le député Marc Garneau, autrefois candidat à la chefferie de son parti, a lu ma dernière chronique au sujet de la vague Justin Trudeau qui s’apprête à déferler sur le Parti libéral du Canada.
Ce n’est pas que l’on ne s’y attendait pas, mais Justin Trudeau devrait remporter haut la main la course au leadership qui tire à sa fin au Parti libéral du Canada.
On discute beaucoup du rôle que jouent dorénavant les médias sociaux dans les campagnes électorales. Après tout, dit-on, chaque parti politique qui se respecte se doit d’avoir une présence sur Twitter et Facebook.
Certains auront peut-être reconnu la question posée par le chanteur Patrick Juvet il y a de nombreuses années. Et bien, il semble bien qu’une partie de réponse que l’on peut donner à cette question c’est dans les officines du pouvoir. Plus particulièrement, au Canada, dans les bureaux réservés aux premières ministres.
Pour cette chronique, j’ai l’âme généreuse et j’ai décidé d’aborder un sujet qui risque d’agiter certaines personnes sous l’emprise d’un profond cynisme.
Une autre année qui commence. 2013, contrairement à 2012 qui somme toute aura été assez calme sur la scène politique, s’annonce comme une année charnière pour plusieurs.
Trois élections partielles au pays le 26 novembre dernier, dont une à Victoria, ont permis de constater deux choses : les troupes du Premier Ministre Harper perdent des plumes et, malgré ce fait, il peut dormir tranquille. Je sais que cela peut sembler contradictoire, alors je m’explique.