Le Président de toutes les couleurs
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Vraiment ?
Cela fait maintenant quinze jours que Barack Obama a été élu, ou plutôt, devrais-je dire, réélu.
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Vraiment ?
Cela fait maintenant quinze jours que Barack Obama a été élu, ou plutôt, devrais-je dire, réélu.
Arborant fièrement le nom de l’explorateur italien Marco Polo, le journal de la communauté italienne de Vancouver a comme projet de devenir bilingue et de couvrir toute la côte du Pacifique, de Vancouver à Los Angeles à San Diego en passant par San Francisco, peut-on lire sur son site internet.
Ayant grandi à la fois au Canada et en Russie, j’ai pu être témoin – en tant qu’enfant et maintenant en tant qu’adulte – de la façon dont les enfants sont perçus et traités dans ces deux sociétés très distinctes. J’avais dix ans lorsque je suis arrivée au Canada en provenance de la Russie. Il m’a semblé que tout a été chamboulé en une seule nuit.
Dans quelques jours, 240 millions d’électeurs américains seront invités à se rendre dans les bureaux de scrutin de leur État respectif pour choisir leur Président.
Ces citoyens des États-Unis d’Amérique feront leur choix dans une atmosphère on ne peut plus confuse, grâcieuseté d’une cacophonie de messages publicitaires ayant atteint des niveaux records.
Alors qu’en compagnie de ma compagne, je profitais, avant l’arrivée prochaine de l’hiver, de mes derniers jours à la campagne, mon attention s’est tournée vers d’autres campagnes, moins plaisantes mais plus prenantes : les campagnes politiques. Principalement, celles qui s’en viennent.
Le magazine littéraire, culturel et artistique spécialisé dans la culture asiatique Ricepaper vient de lancer un appel à contribution d’auteurs, dans le cadre de son numéro spécial dédié à la littérature asiatique et des Premières nations.
Pour avoir travaillé avec de nombreux Canadiens la question qui vient souvent lorsque je dis que je viens de France, c’est « pourquoi tu es parti, la France est un beau pays ? » Je réponds toujours la même chose. Oui c’est un beau pays dans lequel je ne me voyais plus vivre. Cependant, tous autant que nous sommes, en tant qu’immigrants de n’importe quel pays, on a tous une raison de nous retrouver ici à Vancouver. Qu’elles soient politiques, économiques, professionnelles, familiales, culturelles et bien d’autres encore, ces raisons pèsent sur notre décision de changer de pays. En ce qui me concerne, je ne vais pas être prolixe sur le sujet. Pour faire simple, je dirais que j’ai un problème relationnel avec beaucoup trop d’éléments dans ma patrie et ce depuis longtemps. Ainsi lorsqu’une opportunité de changement radical s’est présentée pour partir dans un pays que j’affectionne depuis longtemps, j’ai saisi l’occasion.
Ça y est. C’est fait. Nous nous en doutions et maintenant nous en avons la preuve. C’est confirmé. Lance Armstrong est un tricheur et un menteur. Il fallait des preuves. Elles sont arrivées comme un pavé dans la mare, avec de grosses éclaboussures.
L’hebdomadaire The Asian Pacific Post, édité par le Post Group Multimedia, fêtera ses 20 ans en 2013. Grâce à son credo « On ne couvre pas les sujets, on les découvre » (« We don’t cover stories, we uncover them »), le titre a su s’imposer de façon durable comme pionnier de l’interculturalité dans le paysage médiatique des journaux communautaires dits ethniques en Colombie-Britannique.
Originaire de Montréal, j’ai passé quelques onze années de ma vie à Vancouver avant de retourner au Québec l’an dernier. Le retour ne fut pas un choc culturel. Cependant, les études (je complète une maîtrise en urbanisme à l’Université Laval) ne sont certainement pas de tout repos, surtout dans le contexte québécois du printemps dernier.
Certains partisans libéraux du pays en auront plein les bras au cours des prochains mois. Ils devront en effet choisir trois nouveaux chefs pour leur formation politique. Une situation embarrassante qui aurait pu facilement être évitée.
Il y a huit ans, j’ai quitté Edmonton, en Alberta pour déménager ici, à Vancouver. Il me semblait alors que mon expérience de vie au Mexique m’avait amplement préparée pour un simple changement de province.
C’est fait, il a fait le saut. Justin Trudeau est maintenant candidat pour devenir chef du Parti libéral du Canada. Les projecteurs, déjà habitués à se braquer sur lui, brilleront encore de façon plus reluisante sur sa personne. Le lancement de sa campagne en est un exemple éloquent. Une salle pleine à craquer et une présence médiatique massive pour un candidat au leadership du troisième parti à la Chambre des communes.
Le grain de sel de Joseph Laquerre
Profitant de la tenue du Vancouver International Film Festival, je me fais du cinéma. Ainsi, je me dis : il manque au VIFF (acronyme familier que s’est donné le festival) un symbole. Il manque quelque chose qui l’identifierait. Quelque chose de reconnaissable. Quelque chose qui dirait tout, d’un seul coup. Quelque chose d’étonnant et de remarquable. Une icône en quelque sorte. Hollywood a son Oscar. Cannes sa Palme d’or, Berlin son Ours d’or, Venise son Lion d’or, etc. Et à Vancouver, qu’a-t-on ? Rien de signifiant.