Lancement du “Dîner en Blanc” à Vancouver

Le lancement du "Dîner en Blanc" a Vancouver

Photo par Dîner en blanc international

C’est en France que tout a commencé. François Pasquier revenait de deux ans passés dans les îles polynésiennes et souhaitait réunir ses amis pour un pique-nique. La suite, c’est son fils, Aymeric Pasquier, qui nous la raconte : « mon père leur avait demandé d’apporter un plat et un ami afin d’accroître leur réseau social et amical. Trop de gens ont souhaité participer et ils ont été obligés de se réunir dans un parc. Comme les personnes ne se connaissaient pas toutes, il a été décidé de s’habiller en blanc pour se reconnaître. C’est ainsi qu’a débuté Dîner en Blanc en région parisienne. »

Une ampleur inimaginable
Vingt-cinq ans plus tard, ce ne sont pas moins de 15 000 personnes qui se retrouvent au Dîner en Blanc parisien et tout comme la Fête de la musique, l’idée s’exporte loin, bien loin de son lieu d’origine. « Depuis deux ans » nous explique Aymeric, « je n’ai plus le temps d’exercer mon métier de concepteur et réalisateur à la télévision, je me consacre à plein temps au développement du Dîner en Blanc avec Sandy Safi, mon associée. »

 Dîner en Blanc à New York

Dîner en Blanc à New York

Et c’est ainsi qu’après Montréal et New York, l’aventure se poursuit jusqu’en Colombie-Britannique. L’organisateur de l’évènement Tyson Villeneuve nous dévoile les dessous d’une méthode bien huilée : « les gens doivent d’abord s’inscrire sur le site international de Dîner en Blanc, ça coûte 5$ pour devenir membre. Puis il y a trois étapes d’inscription à l’évènement sur le site créé pour chaque destination. En premier lieu, les inscriptions sont ouvertes aux amis, à la famille, aux sponsors (par exemple, aux membres de l’Alliance Française). Puis pendant 24h, l’inscription est ouverte aux amis des amis, après quoi, c’est ouvert au public. »

L’aventure vancouvéroise
Tyson Villeneuve et Jordan Kallman, son partenaire dans cette aventure, ont eu l’autorisation de la ville de Vancouver à hauteur de 1200 personnes. Au-delà de cette date, il est possible de s’inscrire sur une liste d’attente car il y a toujours des personnes qui se seront inscrites mais qui ne pourront pas être présent. « Bien que ce soit très beau et sophistiqué, je ne voulais pas que ce soit trop cher » précise Tyson. Mis à part les frais d’adhésion de 5$, et les frais de règlement en ligne de 4$, il vous en coûtera 25$ pour participer à l’évènement lui-même.

Si c’est votre premier Dîner en Blanc, il vous faudra faire l’acquisition d’une petite table blanche et de chaises blanches. Quant au repas et à la boisson, soit vous les amenez, soit vous pouvez les commander à votre inscription sur le site, et ils seront à votre disposition le jour J, mais surtout à l’endroit choisi !
Car l’endroit qui sera déterminé par Tyson et Jordan est tenu absolument secret jusqu’au dernier moment. C’est le même principe que les flashmob (évènements impromptus dans les lieux publics).

Mais que vient-on faire au Dîner en Blanc ?
« On vient oublier pendant 4 heures tous ses soucis personnels et de ceux de la société. Joie de vivre, bonne nourriture et bon spectacle permettent de célébrer la culture française mais surtout de célébrer la vie en général » nous confie l’organisateur.

Au programme musical, Les noces gitanes, un groupe qui vient de Paris et qui mélange chanson française et musique ethnique (gypsy, salsa…). Il y aura également de la chanson française plus classique (Brel, Piaf…) et puis DJ electropical pour un mélange de rythmes caribéens, africains ou encore brésiliens, juste reflet de la France d’aujourd’hui.

Né à Vancouver d’un père français, Tyson ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il aimerait étendre le concept à d’autres villes mais son premier objectif est d’atteindre -pourquoi pas – les 5000 participants dans la jolie ville de Vancouver !

Sur le plan international, Dîner en Blanc poursuit sa route qui l’amènera cette année pour la première fois à la ville de Mexico, à Singapour, à Kigali (au Rwanda), à Barcelone ainsi que dans de nombreuses villes des Etats-Unis comme San Francisco ou Las Vegas. Le savoir-vivre à la française n’a décidément pas fini de séduire et de s’exporter.

Avis aux amateurs de bon goût
Date à Vancouver : le 30 août. Pour plus d’informations :
Vancouver :
vancouver.dinerenblanc.info
Reste du monde :
dinerenblanc.info

 


Agenda

Vancouver Sawan Mela
Les 17 et 18 août
750 Boulevard Pacific
Place des nations,
scène Edgewater, Vancouver.

Une danseuse

Vendredi 17 et samedi 18 août, l’association des familles d’Asie du Sud (SAFA) présente un spectacle gratuit de musique indienne. Le vendredi de 18h30 à 23h, Taz – Stereo Nation et bien d’autres artistes d’Asie du Sud se produiront. Quant au samedi, les festivités reprendront dès 14h pour encore plus de musique et de danse avant la projection gratuite du film Qurbani en plein air de 19h à minuit. Ne pas oublier sa petite couverture pour les soirées frisquettes !

* * *
Concert gratuit au MusicFest
Le 10 août, 10h30
Christ Church
690 rue Burrard (et Georgia).

 

 

Trios de Haydn à aujourd’hui, tel est le thème de ce concert pour les matinaux qui seront réunis à la cathédrale anglicane à 10h30. Le Swiss Piano Trio qui se produira est composé de deux Suisses et d’une Ukrainienne. Fondé en 1997, ils ont remporté le concours de musique de chambre de Caltanissetta en 2003. Très polyvalents, Martin Lucas Staub, Angela Golubeva et Sébastien Singer sauront sûrement ravir les oreilles d’un public mélomane.

 

Des autres concerts gratuits au MusicFest:
Open Reheasal:
The Whitening of the Ox
Le 11 août, 15h à
Tom Lee Music Hall
Ezra Kwizera: Sounds of Africa
Le 13 août, 12h à CBC Plaza
Jayme Stone, Banjo Virtuoso
Le 14 août, 12h à CBC Plaza
Marc Atkinson Trio: Jazz Guitar Gypsy Flair
Le 15 août, 12h à CBC Plaza
Khac Chi: Bamboo Music
Le 16 août, 12h à CBC Plaza
Mark Eisenman: Jazz Piano 101
Le 16 août, 14h à Christ Church
Carpe Diem String Quartet: Seize the Day!
Le 17 août, 12h à CBC Plaza

 


 

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