Le Réverbère, nouvelle version

Malgré la pandémie de la COVID-19, la publication du Réverbère, journal mensuel de la Société francophone de Victoria (SFV), s’est poursuivie comme d’habitude. Grâce à la trentaine de rédacteurs et rédactrices bénévoles, les membres de la SFV ont pu en apprendre davantage dans différents domaines, de la cuisine à l’astronomie en passant par le jardinage, la beauté et la randonnée pédestre.

Photos du Réverbère

Le mot « réverbère », dont découle le nom du mensuel, est symbolique. Il évoque l’usage des réverbères en tant qu’éclairage public qui datent en France de la fin du XVIIIIe siècle, bien avant l’introduction de l’électricité. En 1776, les premiers d’entre eux viennent remplacer à Paris les lanternes éclairées par des chandelles. La lumière de la lampe y étant amplifiée par des miroirs vient « frapper » l’intérieur en miroir du réverbère et est donc dirigée vers la chaussée qu’elle peut éclairer plus fortement. Ce système innovateur a remplacé les lampadaires de l’époque et s’est appelé réverbère. « À Victoria, les lampadaires de style rétro sont en nombre pour éclairer les rues de la ville. J’aime à penser que notre journal est aussi un moyen d’éclairer et de rassembler notre communauté. Je ne fais que porter le flambeau qui m’a été passé par mes prédécesseurs francophones. Je suis fière de contribuer à informer notre communauté », précise Dominique Wozniak, la rédactrice en chef.

Retour en arrière

Le Réverbère paraît d’abord en 1964 sous le nom L’Écho de la Colombie, puis sous le nom Le Phare, suivi de Le Bulletin et Le Bulletin mensuel. C’est en 2003 qu’il acquiert son nom définitif : Le Réverbère, tiré du logo de la SFV de l’époque.

Photo de Dominique Wozniak

Pour ce qui est des coups de cœur côté articles, Dominique Wozniak apprécie tout particulièrement le travail de Claire Carlin.

« Les articles de Claire Carlin, présidente de l’Association historique francophone de Victoria, me touchent particulièrement. » déclare Dominique Wozniak. En effet, depuis octobre 2021, Claire Clarin récapitule l’histoire de la SFV par décennie dans chaque édition.

Un vent de renouvellement

En septembre 2020, Le Réverbère se transforme du tout au tout. Nouvelle typographie, avatars à l’image des auteurs et autrices, couleurs pimpantes et mise en page au goût du jour.

« Ce design a été modernisé en collaboration avec Aude Guéveneu, notre conseillère au Conseil d’administration, graphiste en charge du comité de communication », souligne la rédactrice en chef.

Le changement de style s’est accompagné d’un changement dans le nombre de numéros annuels, et, depuis octobre 2020, Le Réverbère, qui compte une quarantaine de pages, n’est désormais publié que cinq fois par année, soit au deux mois. Ces publications rassemblent les associations francophones. Entre ces numéros réguliers, des éditions spéciales SFV, des « mini » Réverbères, d’une vingtaine de pages sont aussi planifiés cinq fois par année.

Un anniversaire à fêter

Originaire de Lorraine, en France, c’est en 2015 que Dominique Wozniak s’installe à Victoria et se sent tout de suite accueillie chaleureusement par la communauté francophone de la ville. Elle se voit vite embauchée par la SFV, comme responsable de la communication, et devient par la suite rédactrice en chef de leur publication.

« La SFV a été fondée en 1941 par le Club canadien-français avec pour objectif de favoriser les rencontres entre francophones, célébrer la langue française et créer un nouveau réseau d’entraide », dit-elle et tient aujourd’hui à souligner ses 80 ans d’existence.

Pour en savoir plus : www.sfvictoria.ca et www.sfvictoria.ca/nos-publications