Marie-Laure Chevrier de retour à Vancouver avec « Monsieur Maillardville, un pionnier visionnaire »

Le 21 octobre dernier, Marie-Laure Chevrier présentait la nouvelle mouture de son livre Monsieur Maillardville, un pionnier visionnaire aux enseignants des programmes francophone et d’immersion (APPIPC), lors de leur congrès annuel à Vancouver.

Intitulé « L’éducation en français en Colombie-Britannique, un legs inestimable des pionniers », son atelier visait à proposer un récit historique conçu pour motiver davantage les jeunes à apprendre le français en Colombie-Britannique.

Son livre jeunesse est destiné d’abord aux élèves de 9 à 13 ans. Il met en scène l’un des pionniers de Maillardville, Jean-Baptiste Dicaire fils, arrivé de l’Outaouais en 1909 avec plusieurs familles du Québec et de l’Ontario français. L’ouvrage abonde en péripéties de ce héros bilingue, travailleur acharné, rassembleur, chef de file et visionnaire.

Rappelons qu’à la suite de la publication de la version originale du livre, Marie-Laure Chevrier avait été finaliste pour le Prix du Gouverneur général pour l’excellence de l’enseignement en histoire en 2011.

Son récit a été aussi reconnu par le ministère de l’Éducation de la Colombie-Britannique comme outil pédagogique et éducatif pour les élèves des niveaux secondaire et secondaire.

La réédition aux Éditions du Pacifique Nord-Ouest est illustrée de dessins de l’historien vancouvérois Michael Kluckner. Le livre a été traduit en anglais sous le titre Johnny of Maillardville et publié par Midtown Press.

Plus tôt, Monsieur Maillardville, un pionnier visionnaire a fait l’objet d’une entrevue à l’émission « Culture et confiture » de Radio-Canada (Vancouver) en novembre 2021, d’un compte rendu de Julien Charrette sur le site du Regroupement des éditeurs franco-canadiens sous le titre « Un héritage à redécouvrir » et d’un atelier au Salon du livre de l’Outaouais en février 2022.

Marie-Laure Chevrier. | Photo de Marie-Laure Chevrier

« D’une certaine façon, Marie-Laure Chevrier a voulu braquer les projecteurs sur Dicaire, en soi un riche héritage que les francophones méritent de découvrir ou de redécouvrir. Le but était donc, d’une part, d’éviter que le personnage ne tombe dans l’oubli, et d’autre part de rappeler aux jeunes de la communauté, mais aussi à l’ensemble des jeunes Franco-Canadiens, qu’ils devraient être fiers de leur patrimoine. » souligne le Regroupement des éditeurs franco-canadiens.

Pour renseignements supplémentaires sur le livre, joindre l’éditeur Louis Anctil :
anctil@portal.ca
(604) 766-2645