Février… le mois des amoureux paraît -il ? Ça tombe bien, car c’est le mois qu’a choisi la chaîne Slice TV pour annoncer une nouvelle saison de First Dates Canada : une émission de télévision qui compte bien remplacer Apollon et son arc, pour aider les célibataires vancouvérois à trouver l’âme soeur. C’est dans l’un des nombreux restaurants chics de la ville que les tourtereaux tenteront leur chance… Et ce malgré l’image anti-romantique qui colle souvent
à Vancouver.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette émission de télé-réalité tout droit venue du Royaume-Uni, First Dates Canada met en scène des prétendants à l’amour lors de leur toute première sortie. Après le succès de Toronto, c’est en toute logique que la Cité de Verre aura droit à sa flèche.
Au coeur du rendez-vous
Toby Dormer, producteur de l’émission, promet des rencontres plus vraies que nature : « L’émission est enregistrée par 40 caméras discrètement dissimulées dans le restaurant (The Loft dans le quartier Yaletown). Il n’y a aucun caméraman à proximité des candidats et toute l’équipe de production reste en coulisse ». De quoi capturer les flirts de la manière la plus authentique possible, avec tous ces petits instants si particuliers menant à la question cruciale : Se reverront-ils ?
La thématique des rencontres amoureuses dans les émissions télé demeurant un classique, la concurrence est rude. Qu’est-ce qui différencie First Date Canada des autres programmations ? « Il n’y a aucun script, aucune pression de la part de la production envers les candidats. Nous ne sommes pas du tout dans le cadre habituel d’un tournage. Les caméras étant invisibles, ils oublient complètement qu’ils sont filmés, ce qui permet d’obtenir un résultat au plus proche de la réalité ».
Vancouver en pleine rupture
Même si First Dates Canada peut donner l’impression du contraire, c’est pourtant bien la crise des sentiments au sein de Vancouver. Loin de se porter comme un charme, la mauvaise réputation de la ville n’est plus à faire quand il s’agit de parler de rencontres. C’est d’ailleurs l’écho que les postulants à l’émission laisseraient entendre. De l’avis du producteur, « les applications sur téléphones mobiles telles que Tinder et les sites de rencontres, contribuent à développer une certaine frustration dans les rencontres amoureuses. »
Mais il semblerait bien que ce ne soit pas là la seule raison. Mesdames se plaindraient… du manque d’hommes à Vancouver ! Et ces messieurs, du manque de temps que mesdames ont à leur consacrer. Pourtant Toby Dormer et son équipe restent confiants : « Vancouver est une ville romantique ! Le rendez-vous y est très populaire ici et nous sommes persuadés que les Vancouverois sont prêt à faire l’effort. Nous avons bon espoir de voir naître de belles histoires ici avec cette émission ».
Cependant, il demeure encore un paramètre spécifique à Vancouver, avec lequel il peut être difficile de composer : sa diversité culturelle. En effet, le dating étant une coutume principalement nord-américaine, son concept convient-il aux célibataires de tous horizons ? Que penseraient par exemple, des célibataires de culture latine habitués à des rencontres bien moins organisées ? Ce cadre leur conviendrait-il ?
L’atout de la diversité culturelle
Encore une fois, c’est l’optimisme qui règne du côté de la production : « La diversité culturelle propre à Vancouver fut une des raisons de notre choix et les candidats reflèteront certainement cette palette de couleurs. Je pense au contraire que ça donnera naissance à des moments fort intéressants et instructifs. »
Ne reste plus que la preuve par l’image… First Date Canada sera diffusé courant 2015 (sans davantage de précision de la part de la production). Si le coeur vous en dit, il est possible de s’inscrire à l’émission ou même d’inscrire un ami célibataire sur www.firstdatescanada.ca. En attendant, le seul point commun entre Vancouver et la romantique Venise semble être la lettre “V”.