Voilà que 2011 tire à sa fin. Comme c’est une habitude pour l’ensemble des médias, et peut-être même dans votre vie personnelle, c’est l’heure des bilans. Chaque année amène son lot de bonnes et de mauvaises nouvelles. Pour ma part, j’ai pris la décision de voir le bon côté des choses. C’est pourquoi, je vous présente ceux et celles du monde politique qui ont connu une année 2011 qui a de quoi les réjouir.
En tête de lice se retrouve selon moi, Stephen Harper. Premier ministre depuis 2006, ce n’est qu’en 2011 qu’il a obtenu ce qu’aucun chef conservateur n’avait réussi à obtenir depuis 1988, soit un gouvernement majoritaire. Que l’on soit d’accord avec sa politique ou non, ne peut venir porter ombrage à sa réussite. En fait, former un gouvernement c’est bien, mais en former un majoritaire, c’est encore mieux quand on est chef de parti.
C’est donc pourquoi sur cette base uniquement, 2011 aura été une très bonne année pour le premier ministre Harper. De plus, son année de rêve, si l’on peut ainsi la qualifier, a été rehaussée par le fait qu’il fait face à une opposition officiellement reconnue avec des chefs intérimaires.
Parlant de l’opposition, cela m’amène à vous parler du Nouveau Parti Démocratique à Ottawa. Cette formation a aussi connu une année 2011 exceptionnelle. Pour la première fois de son histoire, elle s’est hissée dans l’importante fonction d’Opposition officielle. Ce n’est pas peu dire.
Toutefois, autant la formation a connu de grandes joies, autant elle a été frappée par le départ de son chef Jack Layton décédé quelques semaines après ses exploits électoraux.
Ceci dit, le NPD a quand même su se retrousser rapidement ses manches tant et si bien qu’il continue à s’attirer les appuis d’un bon nombre d’électeurs qui, selon les sondages, lui redonneraient le mandat de former l’opposition officielle, si des élections avaient lieu prochainement.
Chez nous, en Colombie-Britannique, les deux chefs de partis en présence à l’Assemblée législative voient aussi leur année considérée comme étant bonne, pour la simple raison qu’ils sont tous deux devenus chefs de leur formation respective. Les deux ont fait face à une lutte difficile pour y arriver et leurs efforts ont été récompensés par les membres de leur parti.
Au delà de ce constat, il faut dire que l’année du chef de l’opposition officielle aura été meilleure que celle de la première ministre. Tous les sondages démontrent qu’Adrian Dix est en position de former le gouvernement lors des prochaines élections générales. C’est vrai qu’aucune élection n’est prévue, mais la tendance commence à prendre forme.
L’année 2012 sera donc celle où ceux qui ont connu une année 2011 pratiquement rêvée, devront travailler à consolider leur position. En Colombie-Britannique, ce qui arrivera durant l’année prochaine sera déterminant pour l’élection générale prévue pour le printemps 2013. Sur la scène nationale, le NPD choisira son nouveau chef et aura ainsi son équipe en place pour faire face au gouvernement et démontrer qu’il est le gouvernement en attente.
Il y aura donc encore de quoi nourrir quelques chroniques en 2012 !