La rubrique Espace francophone s’intéresse aux acteurs de la francophonie en Colombie-Britannique. Cette semaine nous nous intéressons à l’Association historique francophone de Victoria qui a célébré cette année le 170ème anniversaire de la construction du Fort Victoria sur la péninsule de l’Île par la Compagnie de la Baie d’Hudson.
L’année 2013 aura été riche en travaux pour l’Association historique francophone de Victoria qui achève de célébrer le 170ème anniversaire d’un des symboles majeurs du fait français dans la capitale provinciale : la construction du fort Victoria. Bâti en 1843, ce fort était avant tout un poste de traite de fourrures installé par la Compagnie de la Baie d’Hudson. C’est aussi le symbole d’une époque où la communauté francophone représentait 60% de la population de la province.
Toute cette année, l’Association historique francophone de Victoria aura travaillé à rendre hommage à cette partie de l’histoire de la province, encore méconnue, en mettant à jour des archives et en effectuant un vaste travail de recherche historique mais également en partageant le fruit de ces recherches avec la communauté.
Chaque mois, des capsules informatives traitant du passé francophone de la capitale provinciale ont été diffusées sur les ondes de la radio communautaire francophone CILS FM basée à Victoria.
Le point d’orgue des célébrations de cet anniversaire important pour la communauté francophone de Victoria a sans aucun doute été l’organisation d’un symposium le 29 septembre dernier. Les différentes associations d’histoire s’étaient réunies à l’occasion pour diffuser ensemble l’histoire du Fort Victoria, celle d’un poste de traite de fourrures de la Compagnie de la Baie d’Hudson devenu le quartier général de la compagnie en 1846, au moment où se précisait la frontière entre les Américains et les habitants de la Colonie britannique.
« C’est très important de célébrer l’arrivée des premiers français en Colombie-Britannique », insiste Gisèle Samson, la présidente de l’Association historique francophone de Victoria.
« Encore aujourd’hui on entend souvent des gens étonnés, demander pourquoi il y avait une histoire française dans la province. On oublie souvent que parmi les premiers colons à s’aventurer dans la province il y avait une majorité de français. »
Aujourd’hui les traces ne sont pas toujours évidentes mais l’Association historique francophone de Victoria fondée en 1985 s’est donnée comme mission de continuer à les faire vivre à travers les visites de terrain et les conférences qu’elle organise mais également via les travaux de recherche qu’elle mène.
« Le défi auquel nous avons fait face pour rappeler l’histoire du Fort Victoria est celui de la documentation car il reste très peu d’écrits de cette période, explique Gisèle Samson. Cela a demandé un gros travail de recherche mais il était important de rendre l’histoire de la francophonie présente. »
Robertson may realize that the BCTF has made a massive slew of poor strategic errors, from the complete splurging of the strike fund on anti-Liberal advertising during that past election (on the losing horse), so that the union now cannot even pay its own members that have voted to strike (many, and more now, reluctantly). The union also angered and upset students by striking just before the last years’ end, disrupting the closing days of the school year. The union also entered into a confrontational position over a year ago when it demanded ridiculous benefits that it gradually has withdrawn. (What were those demands for in the first place if they quickly withdrew them? Publicity? Difficult to comprehend. Are theses amateurs or angry old men?
One correction Derrick, the problem goes back past 2002, to 1998 when the outgoing Glen Clark’s NDP government gave the BCTF new and outrageous powers, knowing well that the incoming Liberals would have to curtail those powers later.
Why does the premier want to piss off the teachers so much?