Prendre sa place en C.-B.

En Colombie-Britannique, la croissance rapide de Vancouver depuis l’Expo 1986 pourrait agir en trompe-l’œil sur le reste de la démographie du territoire.

Chirurgie : du traitement à la consommation

Le chirurgien s’instruit aux dépens de l’orphelin, si ce proverbe arabe n’est pas dénué d’un certain humour, il peut aussi faire froid dans le dos. La première image qui vient à l’esprit à l’évocation du mot chirurgie, est celle d’un corps allongé sur une table d’opération, de sang et de la danse des bistouris orchestrée par les chirurgiens.

Jeûnes et régimes : se sentir mieux dans son corps et dans sa tête

Après l’abondance des fêtes de fin d’année, c’est l’heure du bilan et des résolutions en tout genre, du coup les régimes trottent dans la tête de nombreux vancouvérois. Et tous ne suivront pas seulement l’obsession d’une perte de poids rapide. Nombreux sont ceux pour qui contrôler ce que l’on mange est un moyen efficace de rechercher un certain bien-être, de s’élever spirituellement, de poursuivre une idéologie ou de faire simplement le choix d’une santé plus saine.

Une fenêtre sur l’année à La Source

Voilà c’est fini… Si l’on suit le calendrier Maya, ces paroles du chanteur Jean-Louis Aubert n’auront jamais été aussi vraies. A moins qu’on ne lise entre les lignes pour comprendre que tout n’est finalement qu’un perpétuel recommencement.

Vivre son handicap au travail

Si nos athlètes paralympiques ont pu nous rapporter autant de médailles durant les J.O. alors pourquoi ne faisons-nous pas plus confiance aux personnes à déficience physique sur le marché du travail ? Le terme handicap désigne officiellement la limitation des possibilités d’interaction d’un individu avec son environnement.

Mixité africaine et francophonie en C.-B.

Kitsilano, vendredi 2 novembre, Mehdi Falaki, Marocain installé à Vancouver depuis 2009, organise une soirée entre amis. Si la communauté francophone du Maghreb et du Sud du Sahara est difficilement identifiable au quotidien à Vancouver : « La francophonie, c’est l’usage de la langue française comme instrument de symbiose, par-delà nos propres langues nationales ou régionales (…) malgré nos différentes civilisations. » C’est en ces termes que Léopold Sédar Senghor, considéré comme l’un des pères fondateurs de la francophonie, s’est exprimé.

Halloween : à chacun sa peur

Des landes irlandaises jusqu’aux banlieues résidentielles d’Amérique du Nord, la tradition d’Halloween a fait du chemin. Aujourd’hui ce vestige d’un rituel païen aux origines celtiques est devenu l’occasion numéro un de faire la fête et de se déguiser. Longtemps rattachée à la culture anglo-saxonne, la tradition s’est depuis répandue dans le monde avec plus ou moins de bonheur selon les sociétés. Au point de devenir un exemple parmi tant d’autres des effets de la mondialisation qui, après l’économie et la finance, touche désormais la culture.

De la fusion du zodiaque en Colombie-Britannique

Une étude menée par une maison de sondage montre que 25% de la population canadienne considère que la position des étoiles et des planètes peut affecter leur vie. C’est donc, quoi qu’on en dise, un fait social qu’on ne peut ignorer. A la rencontre de quelques jeunes adultes de Colombie-Britannique, explorons la manière dont ils consultent les augures et perpétuent, sous de nouvelles formes, cette pratique éternelle.

Gainsbourg, du privé au public

Voilà une nouvelle qui ravira certainement les fumeurs de Gitanes et peut-être même les fans de Whitney Houston : Gainsbourg est de retour ! Au programme du Vancouver International Film Festival (VIFF), le documentaire Je suis venu vous dire, de Pierre-Henry Salfati, réussit le pari fou de raconter le chanteur par lui-même.

Photo par Victor1558, Flickr

Quand l’étiquette devient plurielle

« La ponctualité est la politesse des rois » annonçait Louis XIV en 1820. On pourrait aujourd’hui y ajouter « ne pas mettre les mains sur la table », « tenir la porte aux dames », ou bien « ne pas cracher par terre… » Attention cependant pour cette dernière affirmation par exemple, tout dépend du pays où l’on se trouve car chaque contrée a ses règles de bienséance.

Soutenir à tout prix l’immersion française

Alors que les touristes traînent encore leurs pas lents sur la rue Granville de Vancouver, le numéro 409, le siège du chapitre provincial et territorial de Canadian Parents for French (Parents canadiens pour le français) est en pleine effervescence

Santé et justice, le français cherche sa place

Le Canada est un pays officiellement bilingue, mais comme chacun le sait, en s’aventurant à utiliser le français dans les rues de Vancouver, cela ne se voit pas toujours. Pour les francophones de Colombie-Britannique, il est des moments où l’on espérerait que ce bilinguisme officiel soit une réalité, surtout dans les situations importantes ou difficiles, où l’utilisation de sa propre langue peut rassurer. Petit exposé donc sur les services en français disponibles dans deux secteurs où l’utilisation de sa langue maternelle est très désirée : la santé et le droit.

Photo par Jean-Phillipe et Rhonda

Des piques-niques aux saveurs du monde

Loin d’être une spécificité française et en dépit de son étymologie, le pique-nique semble être universel […]. Partout, il réjouit l’esprit tout en nourrissant les estomacs. La géographe Francine Berthe-Deloizy se montre bien hardie! Un anglophone pourrait tout aussi légitimement revendiquer les termes pick et nick et donc cette paternité! Quoiqu’il en soit de cette querelle légère sur l’origine du mot, nous nous accordons sur ce qu’il recouvre de simplicité, générosité, et parenthèse nomade dans nos vies urbaines.

Les festivals misent sur leur différence

Vancouver terre de contrastes…Ce pourrait être le slogan suranné d’une campagne politique tant cette réalité saute aux yeux. Au milieu du melting pot culturel et social, réaffirmer ses origines et ses traditions peut donner lieu à un moment privilégié. C’est ainsi qu’au fil des années, plusieurs festivals ont vu le jour en Colombie-Britannique.