Le Vancouver International Film Festival revient du 29 septembre au 9 octobre 2022 pour le plus grand bonheur des aficionados des grands écrans et des salles obscures. Ici, la rédaction a décidé de mettre en lumière trois films français à ne pas manquer.
Parmi la centaine de longs et courts métrages proposés par le VIFF, plus d’une trentaine d’entre eux sont des productions françaises. S’il y en a pour tous les goûts, impossible de tous les découvrir lors du festival. Certes, on pourrait inscrire dans la liste The Mountain (La Montagne) de Thomas Salvador et lauréat du prix SACD de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, ou encore Maigret de Patrice Leconte avec Gérard Depardieu. Pourtant, ces films se classent après notre « top 3 » et pour cause, ces derniers valent vraiment le détour !
Peter Von Kant de François Ozon
C’est à ce réalisateur français que l’on doit le magistral Huit Femmes ou plus récemment Grâce à Dieux et Été 85. Avec Peter Von Kant, Ozon fait une déclaration d’amour vibrante au cinéma et adapte la pièce de théâtre Les Larmes amères de Petra von Kant de Rainer Werner Fassbinder. Si celle-ci a déjà été portée à l’écran, pour cette nouvelle version, François Ozon a fait appel à Denis Ménochet (The French Dispatch, Désigné coupable) et à l’incomparable Isabelle Adjani (Possession, La Journée de la jupe).
Alors de quoi parle le film tourné à huis clos ? L’intrigue se déroule dans les années 70 à Cologne, Peter von Kant est un réalisateur de cinéma qui connait un succès croissant. À la suite d’une histoire d’amour qui s’est mal terminée, ce dernier semble résigné et habite avec son assistant Karl, totalement dévoué, bien que Peter le maltraite. Entre en scène Sidonie, une actrice célèbre qui doit sa carrière à Peter. C’est par son intermédiaire que le réalisateur rencontre le jeune et bel Amir pour qui il tombe très rapidement amoureux. Résolu à ce que cette nouvelle histoire marche, Peter prend Amir sous son aile et lui donne son premier rôle dans un film. Tout pourrait très bien se passer jusqu’à ce qu’Amir le quitte…
Vancouver Playhouse, jeudi 29 septembre à 21h
SFU Woodwards, samedi 1er octobre à 12h45
One Fine Morning (Un beau matin) de Mia Hansen-Løve
Pour cette production franco-allemande, on trouve aux commandes la réalisatrice française Mia Hansen-Løve à qui l’on doit Tout est pardonné ou Maya. Pour vous décider à aller voir ce très beau drame, il faut faire confiance au fabuleux casting. En effet, avec Léa Seydoux (James Bond, La Vie d’Adèle et bientôt Dune : partie 2), Melvil Poupaud (Grâce à Dieu, Été 85), Pascal Greggory (Pauline à la plage, La Reine Margot) et Nicole Garcia (L’Origine du Monde, Mon oncle d’Amérique) on est déjà comblé.
Le long métrage, récompensé à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes par la distinction du Meilleur Film Européen, suit la vie de Sandra, une jeune mère qui élève seule sa fille et qui rend souvent visite à son père très malade. Un choix cornélien s’impose alors : ce dernier peut-il rester vivre chez lui ou doit-il partir en EHPAD (maison de retraite médicalisée) ? En parallèle, Sandra retrouve Clément, un ami perdu de vue…
Centre for Performing Arts, dimanche 2 octobre à 21 h et mardi 4 octobre à 18 h.
Triangle of Sadness (Sans filtre) de Ruben Östlund
Cette brillante satire de Ruben Östlund (Snow Therapy, The Square) est une co-production française, suédoise, britannique, américaine et grecque. Il faut avouer que cela attise déjà la curiosité. Alors, si l’on ajoute qu’il s’agit de la Palme d’or de Cannes 2022, pourquoi ne pas se laisser tenter ?
Ici, préparez-vous à suivre des vacanciers, dont Carl et Yaya, un couple de mannequins et influenceurs, à bord d’un yacht de luxe. Si l’équipage est aux petits soins, de nombreuses situations loufoques s’accumulent : le capitaine qui refuse de sortir de sa cabine, une tempête qui se lève et qui met en danger le confort des passagers etc… Rien que pour l’hilarant Woody Harrelson (Hunger Games, Bienvenue à Zombieland) on dit oui !
Centre for Performing Arts, lundi 3 octobre 21 h et dimanche 9 octobre 21 h