L’événement SPARK Animation se tiendra du 20 au 23 octobre au Vancity Theatre. Présentant des films d’animation du monde entier, ce festival sera l’occasion d’observer la palette de techniques utilisées dans les différentes écoles de l’audiovisuel. Les spécificités culturelles de chaque pays seront ainsi mises en valeur tout en proposant en parallèle conférences et ateliers pour ravir les professionnels comme les amateurs.

Le festival SPARK Animation est une célébration des films d’animation et d’effets spéciaux d’un peu partout dans le monde. Pendant trois jours, il sera possible de voir des œuvres venant de la France, de l’Espagne, du Japon et du Canada. Autre exclusivité, tous les films présentés seront en première dans l’Ouest canadien.

SPARK Animation a pour mandat de partager les meilleurs films d’animation occidentaux et japonais avec la communauté locale. « La sélection des films est un processus qui commence bien avant le festival. Nous avons une liste des films que nous sommes ravis de voir et nous commençons à communiquer avec des studios et des cinéastes très tôt dans l’année », explique Marina Antunes, directrice du festival.

De plus le festival propose des ateliers, des conférences, des congrès de professionnels de l’animation, un salon de l’emploi et des projections de courts-métrages. C’est donc l’occasion idéale d’apprécier et d’apprendre sur cet art pour les apprentis, les étudiants, les professionnels et bien sûr pour les amateurs de films d’animation.

Une belle sélection d’animes
Le film japonais Harmony du réalisateur américain Michael Arias sera projeté sur grand écran pour la première fois dans l’Ouest canadien le 22 octobre à 19 h.

Harmony est un film d’animation en 2D et 3D, réalisé par Michael Arias et Takashi Nakamura. Le scénario est adapté du Manga à succès de l’écrivain japonais de science-fiction Project Itoh. L’histoire d’Harmony se déroule dans une société parfaite existant grâce à la nanotechnologie médicale et à la mise en place d’un code éthique sur la protection sociale et la considération mutuelle. Toutefois, l’héroïne Tuan Kirie décide de lancer une rébellion pour faire cesser cette illusion de perfection.

Michael Arias, d’origine américaine, a eu une carrière colorée et variée au cinéma, couvrant les mondes des effets visuels, de l’infographie et de l’animation traditionnelle. Il a commencé sa carrière en tant que technicien en travaillant notamment sur le populaire projet d’Animatrix en 2003. C’est à cette époque qu’il se rapproche de la culture japonaise et décide de s’installer à Tokyo. En 2006, il réalise Tekkonkinkreet, qui rencontre un immense succès et remporte plusieurs prix dont celui du « meilleur scénario original » et « meilleure direction artistique » du Tokyo International Anime Fair. Il a également remporté le Japan Academy Prize 2008 pour l’animation de l’année qui est l’équivalent d’un Oscar pour les Japonais. D’ailleurs, ce film sera de retour sur grand écran dans le cadre du festival afin de célébrer ses dix ans (le 22 octobre à 21 h).

« Ce que j’apprécie à son sujet [Michael arias], c’est qu’il fait des films complexes. La manièredont il aborde un sujet est toujours bien pensée, provocatrice et il renouvelle souvent ses concepts dans l’aspect visuel », confie Marina Autunes.

Respecté par ses pairs, Michael Arias a réussi le tour de force de s’établir comme étant le premier non japonais à réaliser des films d’animes majeurs.

Et l’animation occidentale ?
Outre les projections de films d’animation japonais, deux films occidentaux seront présentés. D’abord une production française, Dofus – Livre I : Julith, inspirée du populaire jeu de rôle en ligne, ici développée et éditée par la compagnie française Ankama Games.

Ensuite, le film espagnol Psychonauts, the forgotten children réalisé par Alberto Vazquez, et coréalisé avec Pedro Rivero. Basé sur le roman graphique d’Alberto Vazquez, Psychonauts, ce film est une version allongée du court-métrage Birdboy qui avait remporté le prix Goya du meilleur court-métrage 2015 en Espagne. Ce long-métrage dépeint un univers noir, mais poétique, dans un monde apocalyptique, il deviendra sans doute un classique dans la filmographie du réalisateur.

Cette année, il n’y a pas de long-métrage d’animation canadien, toutefois les productions canadiennes ne sont pas exclues de la programmation du festival : « Nous avons ajouté un programme de courts-métrages canadiens dont je suis vraiment fière. C’est une grande année pour l’animation ! » conclut Marina Antunes.

SPARK Animation Festival 2016,
du 20 au 23 octobre
au Vancity Theatre

Pour la programmation complète et réservation des billets :

www.sparkfx.ca

Les fonds récoltés avec les ventes des billets de cinéma iront à l’organisme Covenant House Vancouver qui fournit un soutien aux jeunes de la rue.